Selon Europol, un groupe criminel serbe était dirigé par une famille et gagnait sa vie grâce au trafic d’êtres humains. Une enquête menée par la police serbe avec l’aide d’Europol a révélé qu’elle avait entre ses mains huit victimes âgées de cinq à dix-sept ans, dont six avaient onze ans ou moins. Ils soupçonnent qu’ils ont même trafiqué leurs propres enfants et d’autres personnes avec lesquelles ils étaient liés. Des mineurs ont été contraints à la mendicité et à d’autres actes criminels, notamment en Serbie, en Autriche, en France et en Allemagne, et en dehors de la Serbie, des mineurs et des jeunes femmes auraient également été vendus. Ils auraient été contraints à des mariages forcés.
Traversé les frontières de la Serbie
Selon Europol, les membres du gang ont attiré les victimes avec la tactique du « lover boy », c’est-à-dire qu’ils les ont attirés dans des relations amoureuses, leur ont fait croire qu’il s’agissait d’amour et d’affection mutuelle, puis les ont utilisés soit pour la mendicité forcée, soit pour d’autres actes criminels. Lors de quatre perquisitions à domicile en Serbie, cinq citoyens serbes, dont le chef d’un groupe criminel, ont été arrêtés et huit victimes ont été identifiées. Ils ont été remis aux services de protection de l’enfance. La plupart des victimes étaient des citoyens serbes, un seul était ukrainien. Europol ne communique pas sur le sexe des victimes. De grosses sommes d’argent, des téléphones portables et des documents ont été saisis lors de l’opération de police. Ils ont blanchi de l’argent en achetant des produits de luxe et en menant une vie luxueuse.
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