B. Gates investit dans du matériel de captage du CO₂

Technologie Verdox jusqu’à présent, cela ne fonctionne que dans les laboratoires, et Bill Gates a souligné que les projets financés par son Breakthrough Energy Fund doivent certainement être évolutifs à des proportions de masse. Cependant, le chef de la startup, Brian Baynes, affirme que le matériel utilisé par son entreprise est révolutionnaire, c’est pourquoi les investisseurs y investissent des sommes importantes sans aucun souci à un stade précoce de développement.

Comment ça marche

L’intérêt pour les technologies capables de capturer le CO₂ de l’air et éventuellement de le transformer ultérieurement en produits suscite un intérêt croissant. Il s’agit généralement d’un captage par séparation de l’atmosphère, mais il existe aussi une approche où le dioxyde de carbone est isolé directement dans les cheminées des usines.

La plupart des technologies actuellement utilisées à cet effet utilisent des fluides qui attirent le CO₂ de la même manière qu’un aimant attire la sciure métallique. Lorsque le gaz est piégé, le fluide est chauffé à une température à laquelle il est à nouveau relâché, puis comprimé et stocké dans des stockages souterrains permanents.

Cependant, ces technologies sont extrêmement énergivores et donc très coûteuses. Bien qu’utilisés depuis des décennies, ils ne sont pas adaptés pour capter les centaines de millions de tonnes de dioxyde de carbone que l’humanité aurait besoin de capter pour laisser une empreinte carbone nulle.

La solution est dans un plastique spécial

La solution de Verdox adopte une approche différente et est donc plus efficace et moins chère. Cette société a été fondée au MIT et a développé un type spécial de plastique qui sépare le CO₂ dans une combinaison de gaz (soit dans l’air, soit dans une cheminée) lorsqu’il est alimenté en électricité. Après la capture, du dioxyde de carbone peut être émis en modifiant la tension.

Selon les représentants de l’entreprise, ce matériau réduira la quantité d’énergie nécessaire pour capturer le CO₂ de 70 % ou plus. Bien sûr, pour que la solution soit respectueuse de l’environnement, il faut utiliser de l’électricité provenant de sources renouvelables.

Cependant, la technologie ne fonctionnait initialement pas de manière assez fiable dans les laboratoires du MIT, capturant l’oxygène ainsi que le dioxyde de carbone. Au final, cependant, Verdox a réussi à améliorer son plastique à un niveau tel après deux ans qu’il attire le CO₂ jusqu’à 5 000 fois plus fort que l’oxygène.

Faibles coûts et concurrence

Cependant, même les fabricants de solutions plus anciennes n’abandonnent pas sans se battre. Par exemple, la société canadienne Carbon Engineering ou la société suisse Climeworks AG souhaitent adapter leurs technologies existantes à une utilisation de masse. Chacun investit 100 millions de dollars dans cet objectif.

Verdox mettra certainement des années à mettre en pratique et à grande échelle son matériau spécial des laboratoires. Cependant, le coût devrait être de 50 dollars (environ 44 euros) ou moins par tonne de dioxyde de carbone capté, ce qui semble tentant. Le système d’échange de droits d’émission de l’UE compte actuellement sur 90 $ (environ 80 €) par tonne.

A titre de comparaison, Climeworks vend 1 200 dollars la tonne. Cependant, Verdox a déjà investi 4 millions de dollars dans la recherche et le développement, donc avec des fonds supplémentaires du Breakthrough Energy Fund de Bill Gates, une réduction radicale des coûts pourrait être réalisable.

Selon le patron de l’entreprise, les finances devraient suffire pour quatre à cinq ans de fonctionnement et les trois prototypes, qui doivent voir le jour en 2022, devraient pouvoir capter des centaines de kilogrammes de CO2 par jour, soit 35 tonnes. par an.

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Désirée Perrault

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