Christiane Taubira irait aussi à l’Elysée

L’élection présidentielle française approche, et du côté gauche de l’échiquier politique, du moins selon les sondages d’opinion, il n’y a toujours pas de percée. Peut-être que je pourrais changer la dynamique Christiane Taubira, une ancienne ministre de la justice qui a annoncé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux qu’elle comptait briguer l’Elysée. Elle a en effet longuement retardé la décision car elle ne veut pas « être juste une candidate de plus », et pourtant elle estime qu’elle pourrait connecter la gauche et la sortir de l’impasse.

La gauche en France a aussi un gros problème parce qu’elle est dispersée, et elle est brisée parce qu’elle a de gros problèmes d’ego. Si la droite conservatrice est parvenue à se fédérer autour de Valéria Pécresse comme candidate à la présidence, elle rivalise encore « trop » de gauche : du socialiste Anne Hidalgo, qui est en effet favorable à une apparition commune de gauche aux élections d’avril, aux écologistes Yannicka Jadota, communiste Fabiena Roussela dans radicalneža Jean-Luca Mélenchona.

Jadot a dit par exemple qu’ils n’étaient pas très emballés par la décision de Christiane Taubir, disant que ce n’était pas sérieux d’annoncer la candidature le 17 décembre et dire du même souffle que ce serait plus clair à la mi-janvier, le dernier jour pour appliquer. quelques pré-élections… Comme il en est persuadé, le moment est venu d’affronter d’autres rivaux, comme l’actuel président Emmanuel Macron, droite radicale Éric Zemmour, populiste Marine Le Pen dans konservativka Valérie Pécresse, mais pas pour des affrontements au sein d’un même camp idéologique.

Christiane Taubira, qui jouit d’un prestige et d’un soutien considérables parmi les gauchistes français, est née en 1952 à Cayenne, en Guyane française. Son milieu familial est assez modeste et son engagement a toujours été remarquable. Après des études d’économie et de technologie alimentaire à Paris et Bordeaux, elle co-fonde l’Association Caribéenne de Coopération Agricole dans les années 1980 et le Parti Socialiste Guyanais Walwari en 1993. Toujours proche de la Politique Nationale Socialiste à Paris, elle entre au gouvernement sous le Président François Hollande : elle est devenue ministre de la Justice.

Les Français se souviennent surtout d’elle pour la loi sur le mariage homosexuel, qu’elle a résolument votée fin 2013, et l’ont également liée à sa démission trois ans plus tard car, au moment des attentats, elle n’était pas d’accord avec la politique gouvernementale de révocation de la double nationalité. . Elle n’a probablement pas oublié comment elle était dans l’hebdomadaire Minute, par exemple, par rapport à un singe et des bananes en général, qui lui ont été grossièrement et racistement offerts par ses compatriotes…

Beaucoup croient en son intégrité morale et son honnêteté politique, ainsi qu’en la puissance nécessaire dans la lutte pour la première chaire de France.

Bénédict Lémieux

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