Interrogé ce jeudi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements au sein des fédérations sportives, Didier Deschamps s’est notamment exprimé sur sa gestion du cas Karim Benzema lors de la Coupe du monde 2022.

Près d’un an plus tard, le sujet continue de faire parler. Interrogé ce jeudi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements au sein des fédérations sportives, Didier Deschamps s’est notamment exprimé sur sa gestion du cas Karim Benzema lors de la Coupe du monde 2022.

Pour rappel, l’attaquant avait dû renoncer à la compétition seulement trois jours avant l’entrée en lice des Bleus. Mais il avait repris l’entraînement mi-décembre, entraînant diverses rumeurs sur son départ. Quelques mois plus tard, en mars 2023, Benzema avait sèchement répondu à Deschamps, qui était revenu sur son forfait. « Mais quelle audace », avait réagi l’ancien Lyonnais sur ses réseaux sociaux, pas du tout convenien par l’argumentaire du patron des Bleus.

« Je n’ai pas à inventer des histoires »

« Mes choix sont des choix sportifs, a insisté Deschamps lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Je veux bien qu’on rentre dans le détail, mais je ne sais pas si c’est l’endroit pour refaire l’histoire de ce qui s’est passée à Doha lors de la Coupe du Monde. il y a plusieurs versions. Je ne vais pas vous apporter des éléments pour vous confirmer que ce que j’ai pu dire est la vérité. Mais c’ est factuel. »

Et de poursuivre : « J’ai dit ce qui s’était passé. La situation s’est passée exactement comme ça. Si vous voulez plus de détails, je peux vous donner des échanges de SMS. Je ne pense pas que ça fera avancer les choses. Pour votre information, si vous ne le savez pas, je suis en procédure contre un journaliste qui s’est permis d’affirmer des choses. La procédure est en cours, on verra bien, la justice rendra son verdict. Je n ‘ai pas à inventer des histoires. A quelle personne vous allez accorder du crédit entre ce que vous pouvez lire ou entendre et ce qui s’est réellement passé? Je ne suis pas là pour faire rire. Je dis ce qui s’est passé . Ayant une procédure en cours, je ne peux pas me permettre de donner des éléments détaillés. »