La France propose une déclaration commune comme fondement de l’Union européenne de la santé



Photo : Reuters

Les ministres ont discuté de la lutte contre la prochaine phase de la pandémie. Alors qu’il y a quelques années on considérait que la santé relevait strictement de la compétence nationale, les ministres ont convenu aujourd’hui que la politique de santé publique devait être discutée à deux niveaux, le niveau national dans européenne, a déclaré le ministre français de la Santé Olivier Fidèle.

Selon lui, cela se traduit par de nombreuses initiatives conjointes des membres depuis le déclenchement de la pandémie, telles que l’achat conjoint de vaccins, la fourniture conjointe de matériel médical dans commun convoitise certificats pour faciliter les déplacements à l’intérieur de l’Union.

La France a ainsi proposé la signature de la déclaration de Grenoble, qui serait la pierre angulaire de l’Union européenne de la santé dans confirmerait l’intention commune de renforcer ce projet, non seulement en lien avec l’actuel dans d’éventuelles pandémies futures, mais aussi dans de nombreux autres domaines de la santé publique, a-t-il déclaré Fidèle.

Dans ce contexte, la France propose également l’introduction « Labels hospitaliers européens »qui seraient utilisés pour divers projets européens communs, par exemple dans le but de fournir des soins de santé transfrontaliers.

L’UE construit déjà une union de la santé en renforçant le rôle de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de l’Agence européenne des médicaments centre pour la prévention dans contrôle de maladie (ECDC), a également mis en place un nouvel organisme européen de préparation dans répondant à l’urgence médicale, nommé Hera, qui disposera cette année de 1,3 milliard d’euros pour fonctionner.

Un avertissement avant d’annoncer la fin de la pandémie

Ainsi, le ministre français de la Santé comme Commissaire européen à la santé Stella Kiriakides ils ont mis en garde contre l’annonce trop précoce de la fin de la pandémie, car l’incertitude est encore énorme, il faut donc se préparer à d’éventuelles nouvelles versions qui pourraient être plus dangereuses qu’omicron.

Si omicron, comme espérons que dans les semaines à venir, cela se calmera, nous pourrions nous retrouver dans de nouvelles circonstances de vaccination considérable dans l’immunité et les infections bénignes, qui ramèneront le calme, mais ce n’est en aucun cas la fin de la pandémie, a averti le commissaire. « La seule certitude à ce sujet convoitise-19 c’est l’incertitude », elle a dit.

Bénédict Lémieux

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