L’affaire de la superligue de football en juillet devant la Cour de justice de l’Union européenne

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) entendra un différend entre l’Association européenne de football (UEFA) et les promoteurs de la Football Super League les 11 et 12 juillet.

« À l’UEFA, nous pouvons confirmer que la Cour de justice de l’Union européenne nous a informés qu’une audience dans son affaire aura lieu les 11 et 12 juillet », a déclaré vendredi à l’AFP un porte-parole de l’UEFA.

La Super League renégat a été lancée par 12 clubs en avril dernier, mais elle s’est rapidement effondrée en raison de l’opposition des supporters, des associations et de la politique.

Manchester United, Manchester City, Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham, Milan, l’Inter et l’Atletico Madrid se sont rapidement retirés du projet lorsque l’idée d’une superligue a suscité beaucoup d’indignation parmi les supporters et les autres clubs.

Trois clubs fondateurs, le Real Madrid, Barcelone et la Juventus, ont également insisté sur le projet.

L’Association européenne de football (UEFA) a menacé de sanctions les fondateurs de cette compétition fermée sur le modèle des ligues professionnelles d’Amérique du Nord, comme la NBA, la NHL, la MLS.

Dans le cas de la Super League, l’arbitre espagnol Manuel Ruiz de Lara a donné raison à l’UEFA le 21 septembre, à la suite d’un appel du Real Madrid, et a exigé que l’Union européenne retire les menaces de sanctions contre les fondateurs de la Super League.

L’affaire est ainsi devant l’Autorité judiciaire suprême de la Communauté européenne, qui statuera sur d’éventuelles violations des règles de l’UE, y compris dans le domaine de la concurrence. La justice européenne devra se prononcer sur les principes selon lesquels le football et, plus largement, le sport professionnel en Europe doivent être organisés, ainsi que sur la nécessité de maintenir des compétitions ouvertes dans le respect des principes de promotion et de relégation.

La Cour européenne devra déterminer si l’UEFA a abusé de sa « position dominante » en annonçant des sanctions à l’encontre des organisateurs de compétitions.

Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, a déclaré mi-mai que l’UEFA n’avait pas une « position de monopole » car « personne n’est obligé de jouer dans nos compétitions » et « aucune fédération n’est forcée d’être membre de l’UEFA ».

« Ils ont parfaitement le droit de créer leur propre ‘UEFA’ pour jouer leur propre compétition. Bien sûr, selon notre règlement, si vous jouez une autre compétition, vous ne pouvez pas jouer la nôtre », a-t-il ajouté. est convaincu le Slovène à la tête de l’UEFA.

Bénédict Lémieux

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