Les premiers cas d’infection par le virus de la variole du singe ont été confirmés dans de plus en plus de pays



Les symptômes de l’infection par le virus monkeypox peuvent être légers ou graves. Photo : Reuters

En Australie, outre un cas confirmé d’infection, un autre fait l’objet d’une enquête. Les deux hommes, récemment rentrés de voyages en Europe, sont actuellement dans la solitude, le temps que leur contact soit recherché, rapporte l’agence de presse espagnole EFE.

Premier ministre australien Scott Morrisson il a déclaré aux journalistes que l’affaire devait être prise au sérieux, mais a ajouté qu’il n’y avait pas encore de raison de paniquer.

En Suède, les autorités sanitaires n’ont pas divulgué d’informations sur l’individu infecté, mais elles sont toujours en train de déterminer où l’individu a été infecté, rapporte l’agence de presse française AFP.

La France et l’Allemagne ont rejoint de nombreux pays européens où des cas de chèvres singes ont été découverts.

En France, des chèvres singes ont été trouvées chez un homme de 29 ans de la région parisienne qui n’était pas revenu récemment d’un pays où circule le virus, ont annoncé aujourd’hui les autorités sanitaires françaises, essayant d’identifier les contacts pour empêcher une nouvelle propagation du virus.

Cependant, l’Institut allemand de microbiologie de Munich a annoncé aujourd’hui que le virus du singe caprin avait été confirmé chez un patient qui présentait des symptômes caractéristiques de la maladie.

En raison du nombre croissant de cas détectés dans plusieurs pays européens, l’Institut allemand Robert Koch a appelé les personnes revenant d’Afrique de l’Ouest à consulter un médecin dès que possible si elles remarquent des changements au niveau de la peau, rapporte la DPA.

Trois cas en Italie et deux en Belgique

L’Italie, où le premier cas confirmé de chèvres singes a été signalé jeudi, a déclaré aujourd’hui que le nombre de cas était passé à trois. Les trois hommes sont soignés à l’hôpital principal des maladies infectieuses Spallanzani à Rome, ont indiqué les autorités sanitaires du Latium.

En Belgique, pendant ce temps, un autre cas de chèvres singes a été découvert, a rapporté l’agence de presse belge Belga. C’est le cas d’un homme originaire du Brabant flamand, une région de la province belge de Flandre, précise Belga, citant un tweet publié par un virologue belge. Marca Van Ransta.

Ils vont maintenant tenter de déterminer le lien potentiel entre les deux affaires, puisque les deux hommes ont assisté à la même fête. Le premier cas a été signalé jeudi à Anvers.

Des cas ont également été confirmés au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, en Espagne et au Portugal. Il s’agit de la plus grande épidémie de chèvres singes en dehors de l’Afrique, où la maladie est endémique dans certaines régions tropicales.

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Commission européenne : nous suivons la situation de près

La Commission européenne a souligné que les signalements de cas d’infection par le monkeypox dans les pays européens font l’objet d’une surveillance étroite et sont en contact étroit avec les États membres.

Porte-parole de la Commission Stefan De Keersmaecker Il a également noté que le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) avait publié jeudi son premier rapport sur l’épidémie, qui comprenait des données sur la transmission et l’origine. Le rapport contient également des recommandations pour les autorités sanitaires et les particuliers.

L’ECDC recommande, entre autres, que les personnes suspectées d’être infectées soient isolées, testées et informées dès que possible. En cas d’infection confirmée, un contact doit être recherché. Si un vaccin contre la variole est disponible dans le pays, les autorités devraient envisager de vacciner les contacts étroits à haut risque, mais après avoir évalué le rapport bénéfice/risque. Pour les cas de maladie grave, la possibilité d’un traitement avec des médicaments antiviraux, s’ils sont disponibles dans le pays, doit également être envisagée.

Plus tôt cette semaine, l’ECDC publiera la première évaluation des risques pour les singes.

Les premiers symptômes peuvent être suivis d’éruptions cutanées et de plaies

Les symptômes de l’infection par le virus monkeypox peuvent être légers ou graves. Au départ, des symptômes pseudo-grippaux tels que fièvre, douleurs musculaires et ganglions lymphatiques enflés apparaissent. Plus tard, cependant, des éruptions cutanées et des blessures peuvent survenir, qui sont également parfois douloureuses.

La transmission du virus entre les personnes se produit par contact avec les plaies cutanées de la personne infectée ou par contact avec des matériaux qui ont touché la peau de la personne infectée. Une infection par échange de liquide ou de gouttelettes peut également se produire.

Un vaccin qui protège contre l’infection par ce virus a récemment été approuvé, mais reste inaccessible au grand public. Le vaccin caprin offre également une bonne protection contre l’infection.

Frédéric Charron

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