Rapports contradictoires sur la mort d’un aventurier français : le Portugal réclame son corps

Savin tente de traverser l’Atlantique.

PARIS. Des informations contradictoires circulent sur le sort du Français Jean-Jacques Savin, âgé de 70 ans, qui voulait traverser l’Atlantique en bateau.

Son équipe de soutien a rapporté au cours du week-end que Savin était décédé pendant le voyage et que son corps avait été retrouvé dans la cabine d’un bateau renversé près des Açores. Plus tard, cependant, la marine portugaise a annoncé que le corps n’avait pas été retrouvé et que Savin était toujours porté disparu.


Article associé Un aventurier français est mort en tentant de traverser l’Atlantique Lire

Savin est toujours porté disparu

En 2019, Savin a traversé l’océan Atlantique dans un navire en forme de tonneau libéré uniquement par le vent et le courant marin. Cette fois, il prend la mer sur un bateau Audacieux.

« Les recherches se sont achevées en fin de journée (samedi), la victime est introuvable », a écrit la marine portugaise dans un communiqué.

Une porte-parole de la marine a déclaré à l’AFP dimanche soir que les sauveteurs avaient « de bonnes raisons de croire que le corps pourrait se trouver à l’intérieur » du navire naufragé. Cependant, cela n’a pas été confirmé.

« Il y a une confusion que nous essayons actuellement de clarifier. Nous n’en savons pas plus. Nous attendons des informations des autorités portugaises », a déclaré Savinov à l’AFP.

Il a ri de la vieillesse

Savin a navigué du sud le 1er janvier le Portugal et s’approchait de la ville açorienne de Ponta Delgada lorsque son groupe a perdu le contact avec elle vendredi. Selon elle, Savin a envoyé un signal d’urgence avertissant qu’il avait de gros problèmes.

La patrouille navale portugaise a vu le bateau de Savina chaviré au large des Açores et des plongeurs lui ont été envoyés.

Savin était parachutiste de l’armée puis pilote privé, en 2015 il a escaladé le Mont Blanc. Il a fêté ses 75 ans la semaine dernière et avait du foie gras et du champagne sur le navire.

Il a écrit sur Facebook mercredi qu’il était aux prises avec un vent fort, à cause duquel l’itinéraire serait prolongé de 900 kilomètres. Il a également eu des problèmes avec l’équipement solaire, mais a voulu le réparer après avoir jeté l’ancre dans le port de Ponta Delgada.

Il devait passer trois mois dans un bateau de huit mètres et a décrit son aventure d’aviron comme un moyen de « rire de la vieillesse ».

Sacha Samuel

"Pionnier du café adapté aux hipsters. Créateur sympathique. Analyste primé. Écrivain. Érudit culinaire. Accro à la télévision. Ninja d'Internet."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *