Un ancien opposant hongrois condamné à de la prison pour espionnage au profit de la Russie

La Cour suprême de Hongrie a condamné Bela Kovacs, ancien opposant du parti nationaliste Jobbik, à cinq ans de prison pour espionnage au profit de la Russie lorsqu’il était membre du Parlement européen.

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Bela Kovacs a été acquitté il y a deux ans des accusations d’espionnage pour Moscou, où il vit maintenant. Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison pour espionnage contre les institutions de l’Union européenne, ainsi que pour fraude fiscale et falsification de documents. La précédente peine avec sursis datant d’il y a deux ans a ainsi été transformée en peine de prison, et il a également été interdit d’exercer des fonctions publiques pendant dix ans, a rapporté l’agence de presse hongroise MTI.

En septembre 2020, Kovacs a été acquitté des accusations d’espionnage pour le compte de la Russie, mais a été condamné à un an et demi de prison avec sursis avec une période probatoire de trois ans pour fraude financière et falsification de documents.

Kovacs, qui résiderait à Moscou, a été condamné par contumace, selon l’agence de presse française AFP, qui précise également que son père est russe.

L’acte d’accusation accusait Kovacs d’être entre 2012 et 2014 « espionner les institutions de l’UE » et « s’est engagé dans l’espionnage pour les intérêts d’un pays étranger ». Il aurait également travaillé pour le service de renseignement militaire russe.

Selon les procureurs, Kovac, qui se rendait fréquemment à Moscou, a rencontré un diplomate russe soupçonné d’être un agent des services secrets.

Kovacs, qui a été député européen de 2010 à 2019, a également été accusé d’avoir transmis des informations sur les questions énergétiques, notamment la seule centrale nucléaire de Hongrie, les élections au Parlement européen et la politique intérieure hongroise. Le Parlement européen a levé son immunité en 2015.

Aujourd’hui, Kovacs, 62 ans, a fermement nié les accusations portées pour la première fois contre lui par les autorités hongroises avant les élections européennes de 2014. Il a dit avoir été victime d’attaques politiques et a blâmé le parti Fidesz du Premier ministre Victor Orbanqu’il est « usé » pour avoir attaqué le Jobbik.

Bénédict Lémieux

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