A rejeté la nouvelle constitution à une large majorité

La nouvelle constitution chilienne n’a reçu que 38 % de soutien lors du référendum, tandis que 62 % des électeurs s’y sont opposés.

Le président chilien de gauche Gabriel Boric a accepté la défaite, mais a en même temps promis de continuer à travailler pour la réforme politique du pays
© Wikimédia Commons

Lors d’un référendum dimanche, les électeurs chiliens ont rejeté une nouvelle constitution censée remplacer l’actuelle, qui remonte à l’époque de la dictature militaire d’Augusto Pinochet. Lors du référendum, avec 99% des voix comptées, la nouvelle constitution n’a reçu que 38% de soutien, tandis que 62% des électeurs s’y sont opposés, selon l’agence de presse espagnole EFE.

La nouvelle constitution proposée avec 388 articles, qui serait l’une des plus progressistes, sociales et environnementales au monde, a été rejetée par les électeurs de 16 régions du pays, en particulier dans des régions telles que Nuble, Araucania et Maule, où plus de 70 pour cent.

Le président chilien de gauche, Gabriel Boric, a accepté la défaite, mais a en même temps promis qu’il continuerait à travailler pour la réforme politique du pays. « Le peuple a montré qu’il veut et apprécie la démocratie, qu’il compte sur elle pour surmonter nos différences et progresser », a-t-il déclaré. Il a appelé toutes les forces politiques à mettre le pays avant les divergences mutuelles et à s’entendre au plus vite sur les délais et les orientations du nouveau processus constitutionnel, rapporte l’agence de presse française AFP.

« Il n’y a ni gagnant ni perdant aujourd’hui », a déclaré Claudio Salinas, le chef de la campagne anticonstitutionnelle, lors de l’annonce des résultats. Karol Cariola, porte-parole de la campagne pour changer la constitution, s’est dite fière du travail accompli et a appelé à la paix.

L’initiative de la révision de la constitution a été les manifestations de masse en 2019. Lors du plébiscite d’octobre 2020, 78,2 % des Chiliens ont voté pour la rédaction d’une nouvelle constitution, mais deux ans plus tard, le projet de constitution avec 388 articles s’est avéré controversé.

Parmi les principales préoccupations des opposants figurait le droit à l’autodétermination des peuples autochtones du pays, qui représentent près de 12 % des 19 millions d’habitants. Les propositions visant à légaliser le droit à l’avortement et à protéger l’environnement et les ressources naturelles telles que l’eau, dont beaucoup pensent qu’elles sont exploitées par des sociétés minières privées, ont également reçu beaucoup d’attention.

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Benedict Lemieux

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