Ministre français des affaires européennes Clément Beaune a annoncé lundi soir sur Twitter que la France ne mettrait pas en œuvre les menaces de représailles avant minuit. Paris a annoncé qu’à partir d’aujourd’hui certains ports seront fermés aux navires britanniques et des contrôles plus stricts seront exercés sur les pêcheurs du Royaume-Uni. Dans ce cadre, un contrôle plus strict des camions serait également effectué.
Comme il l’a expliqué, ils l’ont reçu du gouvernement britannique « premiers signaux » sur la possibilité d’accélérer les pourparlers sur le règlement du différend, ils ont donc décidé de poursuivre le dialogue avec Londres. Jeudi, le ministre britannique du Brexit devrait participer à une discussion approfondie à Paris David Frost.
Semblable à Beaune, le président français a également déclaré en marge du sommet sur le climat COP26 à Glasgow Emmanuel Macron. Au lieu que Paris mette en œuvre son ultimatum et introduise des sanctions de représailles du jour au lendemain, ils préféreront poursuivre le dialogue pour l’instant, a-t-il confirmé. Dans le même temps, il a déclaré qu’il faisait confiance au Premier ministre britannique à Boris Johnson, qu’il prendra les propositions françaises au sérieux et que les pourparlers aboutiront enfin « résultat », rapporte l’agence de presse française AFP.
Le gouvernement de Londres a salué la décision de la France et Frost a confirmé sur Twitter qu’il avait accepté l’invitation de Beaun à la réunion de jeudi. « Comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, nous sommes prêts à poursuivre des discussions intensives sur la pêche, notamment en examinant toute nouvelle preuve à l’appui des demandes de permis restantes », a-t-il ajouté. a annoncé le porte-parole du gouvernement.
Accès problématique aux permis de pêche
Paris accuse Londres de refuser aux pêcheurs français l’accès aux permis de pêche dans les eaux britanniques. En cause, la décision de septembre des autorités de Grande-Bretagne et de l’île de Jersey, qui ont refusé de délivrer des licences à plusieurs dizaines de bateaux de pêche français pour pêcher dans leurs eaux territoriales. Les pêcheurs français ont dû demander des licences en raison de la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.
Paris a averti que Londres violait l’accord sur le Brexit. Londres, en revanche, rejette toutes les accusations et affirme que les pêcheurs n’ont pas soumis toute la documentation nécessaire.
Les parties n’étant pas parvenues à une solution, la France a annoncé qu’elle mettrait en œuvre les mesures de rétorsion susmentionnées à partir d’aujourd’hui.
En réponse à cet ultimatum, Londres a menacé de prendre ses propres mesures qui toucheraient l’ensemble de l’Union européenne. ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss Dans une interview accordée à Sky News lundi, elle a déclaré que le différend devait être résolu dans les 48 heures, faute de quoi ils déclencheraient des mécanismes dans le cadre de l’accord avec l’UE sur le Brexit et exigeraient une indemnisation. Londres a également annoncé des inspections plus strictes des navires de pêche de l’UE.
Afin de régler le différend peu avant l’échéance, la Commission européenne a convoqué lundi après-midi une réunion à laquelle les hauts représentants de la France et de la Grande-Bretagne et des îles de Jersey et de Guernesey ont participé par liaison vidéo.
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