Ils ont également rencontré le haut représentant de la politique étrangère de l’Union Josep Borell et envoyés spéciaux pour le dialogue entre Belgrade et Pristina Miroslav Lajčak. Il n’y a pas d’optimisme excessif, et malgré certaines spéculations, il n’y a pas eu de rencontre entre Vučić et Kurti.
Le Premier ministre kosovar Kurti a annoncé que le Kosovo était prêt à tendre la main à la Serbie, qui a commis un génocide, mais ne cédera plus à un pays qui veut diviser le Kosovo selon des critères ethniques. Le dialogue doit aboutir à une reconnaissance mutuelle, dit Kurti, et aussi que la proposition franco-allemande de solution, qui devrait, entre autres, prévoir que la Serbie devienne membre d’organisations internationales, dont les Nations unies, est une bonne base pour d’autres discussions. Comme il le dit, dans le nord du Kosovo, un petit groupe d’extrémistes serbes soutenus par Belgrade harcèle le reste des Serbes, et la réconciliation avec la Serbie ne sera possible que lorsque Belgrade prendra ses distances avec Milošević et Poutine.
Le président serbe Aleksandar Vučić n’est pas optimiste, il a accusé Pristina de comportement irrationnel, il est aussi déçu de l’Union, dont il attendait vainement des pressions sur le Kosovo, entre autres, pour qu’il respecte l’accord de Bruxelles, selon lequel l’Union des communes serbes aurait dû exister pendant près d’une décennie, ce qu’ils rejettent maintenant au Kosovo, disant qu’ils ne veulent pas d’une sorte de République de Serbie sur leur territoire. Nous surveillons les mauvais traitements infligés aux Serbes, dans le but de les chasser de là, répète Vučić, qui prédit une situation compliquée, mais dit aussi qu’à Pristina ils peuvent faire, droite qu’ils veulent, mais l’Allemagne et la Grande-Bretagne les soutiendront toujours.
Le différend sur le remplacement des plaques d’immatriculation serbes par les marques des villes du Kosovo pour celles du Kosovo, droite exigée par Pristina, deviendra plus sévère après le 21 novembre, lorsque les peines commenceront à être prononcées dans le nord majoritairement serbe, les Serbes ont quitté les institutions du Kosovo en signe de protestation. Les hauts représentants européens continuent d’appeler à la régulation des relations, aux compromis et au respect de ce qui a été convenu. Les Serbes devraient réintégrer les institutions et Pristina devrait harmoniser réinscription et prolonge le délai et commence immédiatement à établir l’Union des municipalités serbes.
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