Aujourd’hui marque le début des championnats du monde de ski alpin. Pour l’introduction, les filles concourront dans la combinaison alpine, et parmi les supporters slovènes les plus excités, le compte à rebours a déjà commencé jusqu’au vendredi 17, lorsque notre olympienne d’argent se battra pour une nouvelle médaille dans la grande compétition Žan Kranjec. Avant de partir pour la France, il se prépare à Kranjska Gora.
Au début de la saison en Autriche, vous disiez que l’objectif principal de la saison était d’obtenir régulièrement de bons classements. Tu as effectivement eu de la chance par rapport à l’hiver dernier, tu n’as pas été en dessous de la 6ème place ces derniers mois. Comment le regardez-vous?
« En principe, je suis satisfait. En fait, ça a été une saison sans swings, j’ai aussi eu de très bonnes performances. Mais du point de vue d’un skieur, je n’ai pas encore compris le point auquel la régularité des meilleures performances serait encore plus visible. Je crois que j’avais autrefois la capacité dans mes jambes pour quelque chose de plus. Je veux améliorer cela à la fois pour la Coupe du monde et ensuite pour le reste de la saison.
Comment jugez-vous les concurrents, surtout l’équipe suisse qui semble très forte ?
« Attendez, le groupe suisse est vraiment spécial, eh bien, Marco Odermatt mais c’est un skieur hors série. Bien sûr, je dois aussi faire attention à certains concurrents d’autres équipes nationales qui atteignent constamment des classements élevés. Beaucoup de gars sont capables de monter sur le podium. Quand quelqu’un passe une bonne journée, il est capable de beaucoup de choses. Sinon, je ne veux pas penser à qui peut me battre et qui ne peut pas. Vous pouvez voir comment c’est à la course elle-même, je veux juste skier du mieux que je peux. »
Mais tu as un bon point de départ. Vous êtes troisième au classement du slalom géant de la saison, le parcours s’annonce encourageant, non ?
« Il n’y aucun doute à propos de ça. Regarder le décompte est remarquable, j’aimerais qu’il en soit ainsi à la fin de la saison également. Même lors de la dernière course, quand j’étais sixième, c’était un bon classement, mais en même temps ça m’a fait penser que les podiums ne sont pas acquis et que je vais devoir travailler dur dans ce championnat pour être meilleur. »
Bien sûr, votre vœu est aussi une médaille. Que ressens-tu face à ce challenge, puisque tu n’as pas encore fait partie des trois premiers au Mondial ?
« J’espère que le moment est venu pour une médaille. C’est l’objectif, je ne le cache pas. Je ne peux pas prédire exactement ce qui va se passer, mais bien sûr, je ferai de mon mieux. »
Connaissez-vous bien la France, aimez-vous l’environnement, les coutumes, la nourriture… ?
« En principe, j’aime la France, mais il m’est difficile de lui donner un bilan clair. C’est un grand pays, bien sûr aussi en termes de sports de haut niveau, il y a de grandes villes, les stations de ski proposent une palette colorée de pistes. La nourriture ? Dans ce pays, ça peut être superbe, ou ça peut être immangeable. On verra ce qu’on nous réserve à Courchevel.
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