Au maire de longue date de la Lituanie Franci Rokavec (ELS) Aux élections locales de dimanche, quatre candidats opposés s’aligneront : Iztok Izlakar (GS), Boris Doblekar (SDS), Kaja Mlakar Agrez (Levica) et Boris Bevc (NSi). Il n’y a pas d’euphorie pré-électorale dans cette commune bordant la Sava pour l’instant. Les experts de la scène politique locale attribuent la plus grande chance de gagner à Rokavec dès le premier tour. Dans le cas du second tour de la course à la mairie dans l’une des municipalités slovènes les plus endettées par habitant, le résultat final pourrait être assez incertain.
On m’a promis l’aide du gouvernement de la République de Slovénie dans le développement de notre communauté.
Iztok Izlakarcandidat à la mairie
Comme principale raison de la re-candidature, Rokavec cite les projets qu’il a lancés, qu’il aimerait mettre en œuvre dans le nouveau mandat. Il promet depuis une bonne décennie une nouvelle école primaire secondaire à Hotič, mais maintenant il aimerait en faire une réalité. Le projet, d’un montant de 5,5 millions d’euros, est désormais en phase de sélection du maître d’œuvre. Il annonce également la construction d’un réseau d’égouts et d’une station d’épuration à Kresnice, pour lesquels la municipalité a réussi à obtenir un permis de construire pour la première phase pour la réalisation d’un projet d’une valeur de 10,5 millions d’euros. La prochaine étape est la préparation d’amendements à la loi de zonage (OPPN) pour l’expansion et l’achèvement de la zone de sports et de loisirs à Ježa et NK Litija, qui devrait coûter trois millions d’euros.
Rokavec considère le nouveau jardin d’enfants Najdihojca à Litija, la liaison cyclable de Spodnje Kresniški Vrh à Litija, le terrain d’entraînement cycliste à Ježa et l’ouverture de la deuxième phase de la mine de Sitarjevec avec les célèbres stalactites de limonite comme le plus grand succès du dernier mandat . La dette totale de la commune de Litija à la fin de l’année dernière s’élevait à près de 15 millions d’euros, ce qui place la commune avec une dette de 961 euros par habitant dans le club des communes slovènes les plus endettées. La commune voisine de Zagorje, par exemple, est endettée de 6,5 millions d’euros, soit 390 euros par habitant.
Ils doivent apprendre à connaître la municipalité
« Après quelques mandats, selon plusieurs, le maire est visiblement fatigué. Les gens me disent qu’on n’accorde pas assez d’attention aux besoins des jeunes, au développement de l’économie, aux besoins en infrastructures, et que le développement de la commune n’est pas suffisamment équilibré », déclare l’ancien député Doblekar. Son premier projet en cas d’élection sera une tournée conjointe et la découverte de la municipalité jusqu’au dernier recoin pour tous les conseillers municipaux, les membres des conseils communautaires locaux et municipaux et l’administration municipale. Il prédit plus d’argent européen et national de tous les fonds où il sera possible de récolter quelques euros. Entre autres, il compte entreprendre la rénovation des infrastructures routières vétustes.
Il y aurait trop de liens entre le gouvernement local et la capitale à Litija. PHOTO : Bojan Rajšek/Delo
Selon Izlakar, le temps est venu où les gens doivent être écoutés. Il entend poursuivre les projets fixés, mais aussi les revoir financièrement. En priorité, il prévoit d’aménager des espaces verts et récréatifs – de construire une piste d’athlétisme à côté du terrain de football auxiliaire à Litija et d’aménager des sentiers pédestres le long de la Sava. Cela le dérange que les citoyens lituaniens se rendent dans les municipalités voisines pour se divertir. Il veut mettre Litia sur la carte des villes intelligentes et introduire le budget participatif. Il dit que la municipalité n’est pas dans la meilleure situation financière, il prévoit donc d’obtenir chaque euro du fonds de cohésion européen pour les projets d’infrastructures vertes et de mobilité durable. « On m’a promis l’aide du gouvernement de la République de Slovénie dans le développement de notre communauté », explique Izlakar.
Contre les centrales électriques sur la Sava
Selon Bevac, le développement de Litija ne va pas dans le bon sens. S’il est élu, il prévoit d’améliorer la communication avec les citoyens lituaniens et de revoir en profondeur les projets municipaux ouverts ainsi que ceux qui sont en attente depuis plusieurs années. La décision de mettre en œuvre de nouveaux projets dépend des ressources financières disponibles.
Franci Rokavec, maire de la municipalité de Litija. PHOTO : Bojan Rajšek/Delo
La candidate Kaja Mlakar Agrež est membre de longue date du conseil municipal et est très critique à l’égard du caractère et du travail du maire Rokavac. « Il surprend de nouvelles propositions. Je suis convaincue que 16 ans d’un maire ont suffi. Il y a trop de liens entre le gouvernement local et la capitale. La municipalité est dirigée par une poignée de personnes soudées », est-elle convaincue. Elle prédit que si elle est élue, il n’y aura certainement pas de centrales hydroélectriques sur la Sava. Sava deviendra le centre du tourisme durable et la zone de loisirs la plus importante de la municipalité.
Il plaide pour la construction d’appartements à but non lucratif pour les jeunes, la restauration du monument Plečnik NOB à Litija, l’achat et la restauration du château de Ponoviča et la construction de passerelles pour piétons et cyclistes sur la rivière Sava. Elle prévoit de puiser dans les ressources financières européennes disponibles pour les investissements. Il reproche aux autorités municipales actuelles de ne pas pouvoir le faire.
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