Les voleurs qui ont volé la précieuse montre de Pogačar ont été condamnés en France

« Cette montre était quelque chose de spécial pour moi. Mon patron me l’a donnée après les Jeux olympiques de Tokyo », a déclaré le journal français citant le cycliste slovène Pogačar.

APE

Au tribunal de Nice, la plus grande ville de la Côte d’Azur en France, les voleurs qui ont volé la star du cyclisme slovène lors de la course Paris-Nice ont été condamnés mardi à quatre ans de prison. Tadej Pogacar a volé une montre-bracelet de valeur, a rapporté le journal local Nice-matin sur son site Internet.

« Cette montre était quelque chose de spécial pour moi. Mon patron me l’a offerte après les Jeux olympiques de Tokyo. » le journal français cite les propos du cycliste slovène Pogačar, qui a assisté à l’audience. Pogačar est membre de l’équipe des Emirats Arabes Unis.

Le double vainqueur du Tour de France s’est fait voler sa précieuse montre Richard-Mille dans la chambre d’hôtel de Valbonne où il séjournait pendant la course cycliste Paris-Nice. La marque Richard-Mille est le sponsor principal de l’équipe de Pogačar.

Les deux hommes ont reconnu l’acte

« La valeur de la montre était de 165 000 euros, mais aujourd’hui elle est estimée à 300 000 euros. C’est très intéressant qu’ils aient pu vendre la montre si rapidement, sans coffret, sans documents. » s’est demandé le Slovène de 24 ans, qui occupe la première place du classement mondial des forces de l’Union cycliste internationale (UCI).

Le journal précise que le 11 mars, Pogačar est entré dans sa chambre d’hôtel après la fin de l’étape, vers 18 heures. En cinq minutes, il est allé se faire masser pendant une heure, au même étage. Pendant ce temps, les deux voleurs ont réussi à manipuler la femme de ménage stagiaire pour qu’elle leur ouvre la chambre et ils ont pu saisir la montre que Pogačar avait laissée sur le lit.

Pogačar a remporté la course à Nice le lendemain, en levant les bras en l’air à la ligne d’arrivée sur la Promenade Anglaise, mais il n’a pas, comme à son habitude, la précieuse montre de son sponsor au poignet gauche.

Les deux hommes ont admis l’acte, mais pour leur défense, ils ont dit qu’ils avaient été contraints de voler par des problèmes financiers, car ils étaient sous une forte pression de la dette. En plus de la peine de prison, ils devront payer chacun une amende de 50 000 euros.

Christelle Bret

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