Les investisseurs envisageaient de construire l’île de Canua à 600 mètres de la côte sur la Côte d’Azur. Il s’agirait d’une plate-forme flottante de 1 750 mètres carrés sur un bateau motorisé, sur laquelle seraient placés un restaurant, un bar moderne et une piscine d’eau douce, et bien sûr il y aurait aussi des transats. Pour un rendu encore meilleur, on « plantera » également des plantes décoratives artificielles. La plate-forme pourrait accueillir 350 invités en même temps, qui seraient amenés sur « l’île » en hors-bord, mais pourraient aussi mouiller en yacht, écrit le Guardian.
Mais les plans sont tombés à l’eau, car la plateforme déjà construite est restée dans le port de La Seyne-sur-Mer, où elle attend les autorisations nécessaires. Les groupes de protection de l’environnement se sont manifestés les premiers en lançant une pétition contre la construction de l’île artificielle, avec laquelle ils ont recueilli plus de 20 000 signatures.
Ensuite, le gouvernement a également retiré son consentement, en particulier le ministère français de la mer, qui a annoncé : « La position du gouvernement est que l’implantation d’une île artificielle n’est pas cohérente avec les besoins de renforcement de la protection de la zone côtière. » Ils ont ajouté qu’ils avaient récemment adopté une nouvelle législation pour renforcer les règles concernant le placement de toute structure flottante en mer. « La construction artificielle commerciale sur la côte, qui est déjà densément peuplée, dans une mer en proie à la pollution, ne fait pas partie d’une politique écologique saine », ils ont ajouté.
Ils ont planifié le projet pendant sept ans
Les investisseurs du projet Canua, qui avaient déjà levé environ 16 millions d’euros d’investissement et planifiaient le projet depuis sept ans, ont exprimé leur déception et ont déclaré qu’ils avaient suivi les règles environnementales mais qu’ils étaient maintenant mêlés à un différend politique, affirmant que « victimes de la revanche politique ». « Cette obstruction et ce déni de droits nous obligent à prendre nos responsabilités et à rompre les contrats avec ceux qui nous ont fait confiance », ils ont ajouté. Une centaine d’employés, des mécaniciens au personnel du bar, ont été informés qu’ils étaient licenciés.
Le projet avait le soutien du maire d’une des communes du secteur, Mandelieu-La Napoule, où devait se situer la barre flottante. Mais l’opposition a été exprimée par le chef de toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselierun membre du parti au pouvoir du président français Emmanuel Macron. Les autorités régionales ont annoncé que les 100 travailleurs licenciés trouveront du travail dans d’autres bars et restaurants de la Côte d’Azur.
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