Chanabier a expliqué que le retrait de la réforme serait la seule solution démocratique. Après les pourparlers, les dirigeants syndicaux ont appelé les Français à participer à la grève et aux manifestations de jeudi, qui seront les onzièmes consécutives, rapporte l’agence de presse française AFP.

La nouvelle cheffe du syndicat CGT, Sophie Binet, a prévenu qu’ils « se mobiliseront jusqu’à ce que le gouvernement comprenne que la seule solution est de retirer la réforme », tout en soulignant qu’ils ne pourront pas parler d’autre chose tant que la réforme ne sera pas annulée.

Les pourparlers étaient la première rencontre entre les syndicats et le gouvernement depuis que le gouvernement a présenté la réforme controversée en janvier.

La grève et les manifestations auront lieu avant une décision de la Cour constitutionnelle française, qui examine la constitutionnalité de la réforme des retraites que le gouvernement a adoptée par décret sans passer par le Parlement. Le chef du syndicat CFDT, Laurent Berger, a prévenu que la France faisait face à une « crise brûlante de la démocratie », rapporte l’AFP.

Depuis plusieurs semaines, la contestation dure en France contre la réforme controversée des retraites, qui prévoit un relèvement de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et allonge le délai de cotisation à la caisse de retraite.

Selon le gouvernement, la réforme est nécessaire à l’existence du fonds de pension français, et le président français Emmanuel Macron souhaite qu’elle entre en vigueur d’ici la fin de l’année.