Les émeutes ont éclaté lors d’une manifestation de centaines de demandeurs d’asile érythréens, opposants au gouvernement érythréen, devant l’ambassade de ce pays à Tel-Aviv, qui voulaient empêcher l’événement du gouvernement érythréen à l’ambassade, rapporte l’AFP.

Des affrontements avec la police ont eu lieu, au cours desquels environ 150 personnes ont été blessées. Parmi eux se trouvaient une dizaine d’Érythréens qui ont été blessés par des tirs de balles en caoutchouc de la police. La police a également utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants après avoir déclaré la manifestation illégale et ordonné aux manifestants de se disperser.

Les manifestants se sont affrontés avec la police. Selon la police, 49 policiers ont été blessés lors des affrontements et 40 manifestants ont été arrêtés. Dans un autre quartier de Tel-Aviv, partisans et opposants du gouvernement érythréen se sont affrontés.

Netanyahu a déclaré aujourd’hui que les affrontements entre partisans et opposants du gouvernement érythréen étaient inacceptables. Il a annoncé que le comité ministériel spécial qu’il a créé aujourd’hui a été chargé de prendre des mesures urgentes, notamment l’expulsion des milliers de partisans du régime érythréen qui ont participé à ces émeutes.

« Ils ne peuvent pas prétendre être des réfugiés. Ils soutiennent ce régime. S’ils le soutiennent déjà avec autant de force, ils peuvent retourner dans leur pays d’origine », a-t-il écrit dans un communiqué.

L’Érythrée est dirigée par le président autocratique Isaias Afverki depuis son indépendance en 1991, les partis politiques sont interdits et la liberté d’expression est sévèrement restreinte.

Il y aurait 18 000 migrants érythréens en Israël et, selon les médias, les autorités israéliennes ne font pas de distinction entre ceux qui soutiennent le gouvernement et ceux qui s’y opposent lors du traitement des demandes d’asile. Les demandes d’asile sont rarement accordées, mais les migrants ne sont pas expulsés.