Présent face à la presse ce lundi, Thierry Henry a encore dit tout le bien qu’il pensait de Warren Zaïre-Emery. Le sélectionneur des Espoirs a notamment apprécié son impassible lorsque ses partenaires du PSG sont allés le féliciter à leur manière après sa première convocation chez les Bleus.

« Je ne l’ai pas encore vu, je l’ai félicité bien mais juste par texte sûr comme fait la nouvelle génération. Moi il ya une image qui résume Warren, je pense que vous l’avez tous vue, c’est quand les joueurs du PSG sont venus lui sauter dessus », a estée le champion du monde 1998. « Je ne sais pas mais moi j’aurais peut-être essayé de courir, de bouger du lit ou de sortir de ça. Lui est resté, ils ont sauté sur lui, il n’a pas crié ‘je m’étouffe’ ou ‘je ne m’étouffe pas’. Ils sont ressortis, il était toujours au même endroit, juste rouge. Il s’est levé, ils lui ont dit bravo et il a dit bravo et puis il est parti… Warren. Voilà. J’ai trouvé ça marrant mais en même temps cela le résumait bien, c’est qu’il est vraiment mesuré et mature. »

Et Thierry Henry d’ajouter : « La dernière fois, il jouait Chypre et il avait des épreuves du bac ou était en train de travailler. On l’a tous fait, quand tu passs des examens, c’est quand même difficile. Tu joues au Titulaire du PSG, tu vas en équipe de France, tu vas lâcher car à un moment donné il faut que ça lâche. Et lui il est là tranquille, sans problème. C’est pour ça que la dernière fois j’ai parlé de son entourage, de ses parents car il vit encore avec eux, bravo. Bravo parce que je suis passé par là, pas aussi jeune, mais j’ai l’impression que lui que quand tu regardes Warren jouer il a déjà 400 matches en Ligue 1. Je l ‘ai vu arriver au château de Clairefontaine, sur l’escalier avec l’impression qu’il est là depuis longtemps. Il a quelque chose à part. Maintenant, j’espère que tout va bien se passer pour lui. Mais cela faisait Longtemps que j’avais vu quelqu’un aller en A où j’ai trouvé que tout le monde était content. Tout le monde avait le sourire. Warren dégage quelque chose à part. Quand il rentre dans une salle ou quand il joue, même si ce ne sont pas des petits ponts ou des retournés, il dégage une sérénité qui devient contagieuse et tu as envie de le voir bien faire. Tout simplement. »