C’est alors toute la baie du Mont Saint Michel – la plus grande île du Mont Saint – qui s’étend devant vous. Michel est au premier plan et le plus petit Mont Tomberlaine est 3 km plus loin. L’îlot longe la mer la plus agitée d’Europe : à marée basse, le niveau de la mer monte de 15 mètres et s’élève à une vitesse de 62 millimètres par minute, ce qui présente potentiellement un danger pour les promeneurs inconscients ou irrespectueux sur les fonds marins exposés à marée basse.
Le Mont Saint Michel est l’un des lieux de pèlerinage les plus célèbres, non seulement en Europe, mais aussi dans le monde chrétien tout entier, c’est pourquoi trop de gens s’amusent simplement aux dépens de l’écrivain Dan Brown, qui dans son code Da Vinci oublié la Jérusalem céleste ou la porte du paradis, car le Mont est aussi appelé Saint Michel.
Histoire
Tout a commencé il y a bien longtemps, en l’an 708, dans la ville d’Avaranches, sur la côte nord de la France actuelle, lorsque Mgr Aubert a vécu en rêve une rencontre avec l’archange Michel. Le chef de la police céleste lui ordonna de lui construire un sanctuaire dans la baie voisine, sur l’îlot du Mont Tombe (latin : tombe, cimetière), où se trouvaient déjà des dédicaces posthumes aux premiers évangélistes – prédicateurs du VIe siècle. .
Mais la première « rencontre » n’a pas suffi, ce n’est qu’après la troisième vision que l’évêque incrédule a commencé à construire un sanctuaire – une réplique de la chapelle troglodyte du Mont Gargen (Italie), où l’Archange est apparu pour la première fois en 492.
Lorsque le « tourisme » de pèlerinage se développe ainsi vers 966, le duc de Normandie Richard Ier désire ce territoire et le rebaptise officiellement Mont Tombe Mont Saint Michel.
Architecture
La chapelle, construite par Mgr Aubert, n’était entretenue que par les chanoines, seuls les Bénédictins la complétaient avec l’argent des pèlerins et construisaient le bâtiment du monastère. L’architecture médiévale a été remplacée par l’architecture romane, puis gothique. En raison des guerres nombreuses et de longue durée, l’abbaye a dû assumer un rôle défensif et religieux, c’est pourquoi un puissant mur s’est développé autour du monastère – un exemple exceptionnel de l’architecture militaire de l’époque. À l’intérieur des murs, une « ville » s’est également développée, où les pèlerins passaient la nuit en toute sécurité. C’est ainsi que la ville se développe également dans l’hôtellerie et la gastronomie.
Au XIVème siècle, l’île fut construite à deux pas de la mer. La construction de l’île a été caractérisée par des conditions extrêmement difficiles, car le mur de granit a la forme d’une « pyramide » et la construction a également été réalisée dans ce style – verticalement et non horizontalement, comme c’était la coutume.
Puisque Mont a survécu à toutes les attaques des Anglais, il est également devenu un symbole d’identité nationale. La Révolution française provoqua la désintégration de la communauté religieuse, le territoire de l’abbaye fut saisi par les révolutionnaires, déclaré « propriété de la nation » et en 1793 le monastère fut transformé en prison avec certaines interventions de construction. Elle ne fut « abolie » par Napoléon III qu’en 1863.
Le Mont Saint-Michel a également survécu à de nombreux incendies et a été inscrit en 1874 parmi les monuments nationaux. Partout, le Mont Saint-Michel a été rénové et restauré, c’est pourquoi l’accès des visiteurs n’a jamais été restreint.
Les visiteurs d’aujourd’hui peuvent voir les réalisations des bâtisseurs, qui ont travaillé avec un enthousiasme religieux et esthétique. Le Mont Saint-Michel se découvre dans la splendeur de l’ensemble du bâtiment monastique, que les habitants du Moyen Âge reconnaissaient comme la Jérusalem céleste, l’image du paradis sur terre et la porte du paradis. En 1979, il a également été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Aujourd’hui, le Mont Saint-Michel est visité chaque année par plus de 3 millions de touristes du monde entier, qui participent à des événements estivaux déjà traditionnels ou partent en voyage dans le désir de connaître de nouveaux lieux et coutumes.
Texte : Cvetka Dragan, archives photos de TV France 3 – Thallasa, Le magazine de la mer
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