La France va mettre fin au droit à la citoyenneté française à la naissance dans l’archipel de Mayotte, dans l’océan Indien, le territoire d’outre-mer le plus pauvre du pays, aux prises avec des troubles sociaux et une crise migratoire, a annoncé aujourd’hui le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, selon les agences de presse étrangères.
Mayotte est composée de deux îles qui ont voté pour rester partie de la France en 1973, tandis que d’autres îles de l’archipel à majorité musulmane environnante ont déclaré leur indépendance sous le nom de Comores. Environ 310 000 personnes vivent sur l’archipel de Mayotte.
Des milliers de Comoriens, fuyant la pauvreté et la corruption de leur pays, se rendent chaque année à Mayotte à la recherche d’une vie meilleure. Certains immigrants à Mayotte viennent également de pays d’Afrique de l’Est.
La vague d’immigration a provoqué de grandes tensions
La vague d’immigration a provoqué de grandes tensions dans l’archipel de Mayotte, de nombreux habitants se plaignant de criminalité et de pauvreté. Au cours des trois dernières semaines, des militants ont organisé des grèves et dressé des barrages routiers pour protester contre l’insécurité et la crise migratoire.
Lors de sa visite dans l’archipel, Darmanin a annoncé que le droit à la nationalité française à la naissance serait supprimé dans le cadre de la lutte contre l’immigration. « Celui qui n’est pas l’enfant de parents français ne pourra pas devenir Français », a-t-il souligné. Il a déclaré que cette mesure nécessiterait un amendement constitutionnel et rendrait l’archipel moins attractif pour les migrants potentiels.
Dans la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte, Paris a déjà renforcé les contrôles, détruit de nombreux camps et expulsé les migrants.
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