L’école a reçu la menace en ligne, ont indiqué les autorités. Dans cette école, comme ailleurs en France, élèves et enseignants devraient observer une minute de silence dans l’après-midi en hommage à la victime de l’attentat de vendredi, âgée de 57 ans.
Son assassin, un ancien élève de 20 ans d’origine ingouche, a été arrêté après l’attaque. Il s’agit d’une vieille connaissance de la police et est répertorié dans les dossiers de la police comme extrémiste islamiste.
En visite sur les lieux de l’attentat vendredi, le président français Emmanuel Macron a exhorté les Français à rester unis et à s’opposer à la barbarie du terrorisme islamiste.
L’attaque d’Arras s’est produite dans un contexte de tensions croissantes au sein des grandes communautés musulmanes et juives de France à cause du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré qu’il existait sans aucun doute un lien entre ce conflit et l’attaque d’Arras.
L’attaque de vendredi a eu lieu juste avant le troisième anniversaire de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty. Il a été décapité près de son lycée de Conflans-Sainte-Honorine, près de Paris, le 16 octobre 2020, dix jours après avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à des élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression. L’agresseur, un réfugié russe de 18 ans d’origine tchétchène, a été tué par la police.
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