La déclaration du chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, intervient quelques jours après que les négociations ont été compliquées par de nouvelles demandes de la Russie. « Les négociations à Vienne nécessitent une pause en raison de facteurs externes », a écrit Borrell sur le réseau social Twitter. Comme il l’a ajouté, « le texte final est pratiquement prêt » sur la table des négociations.
L’actuel cycle de pourparlers a débuté fin novembre entre la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Iran et la Russie, tandis que les Etats-Unis y participaient indirectement, rappelle l’AFP.
Leur objectif est de relancer le Plan d’action global conjoint (JCPOA), dont le président américain de l’époque, Donald Trump, a démissionné en 2018.
La Russie a déclaré la semaine dernière qu’elle demandait des garanties que les sanctions occidentales imposées à son économie après l’invasion militaire de l’Ukraine n’affecteraient pas le commerce de Moscou avec l’Iran.
Comme pour l’accord initial de 2015, Moscou devait jouer un rôle dans la mise en œuvre de toute nouvelle convention, par exemple en acceptant des livraisons d’uranium enrichi de l’Iran, a indiqué l’AFP.
Borrell a ajouté vendredi qu’il allait « rester en contact » avec tous les participants du JCPOA et des États-Unis afin de « surmonter la situation actuelle et conclure un accord ».
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