Les scientifiques s’inquiètent de l’émergence d’une nouvelle version, qu’ils ont baptisée B.1.640.2. Le premier cas a été confirmé le 10 décembre et un total de douze personnes ont été retrouvées. Jusqu’à présent, l’expansion rapide de cette version n’a pas été détectée.

Une analyse par des scientifiques à Marseille a montré que la variante a jusqu’à 46 mutations. La première personne à avoir confirmé ladite version est récemment revenue d’un voyage au Cameroun, laissant croire aux scientifiques que la version pourrait provenir de là-bas.

L’étude, soutenue par le gouvernement français, n’a pas encore été revue.

Les scientifiques découvrent constamment de nouvelles versions, ce qui ne veut pas dire qu’elles sont toutes plus dangereuses que, par exemple, alpha, delta et omicron. Ils accordent une attention particulière aux variantes qui ont un nombre plus élevé de mutations par rapport à la version originale. La question demeure également de savoir si la version est capable de contourner l’immunité après une maladie ou après une vaccination. Selon les données connues à ce jour, le variant possède une mutation E484K, responsable du fait que les variants sont plus résistants aux vaccins. De plus, la version contient une mutation N501Y qui a été détectée pour la première fois par les scientifiques dans la version alpha et pourrait la rendre plus transmissible.

En France, la version omicron est actuellement prédominante avec plus de 60% des cas. Plus de 67 000 nouveaux cas et 270 décès ont été confirmés dans le pays au cours de la dernière journée.

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