Carlo Ancelotti: Nous avons eu du sacrifice, de la chance et de l’énergie

Carlo Ancelotti à 62 ans, il vit l’apogée de sa carrière de footballeur. Après deux titres de champion d’Europe en club (Milan) et trois titres d’entraîneur en Ligue des champions (deux fois avec Milan, une fois avec le Real, égalant ainsi avec Zinedine Zidane dans Bob Paisley) aura l’occasion rêvée à Paris le 28 tm lors de la grande finale de compléter son incroyable collection d’exploits.

L’Italien pourrait vraiment en profiter. Samedi dernier, il a remporté le championnat d’Espagne avec le Real et a remporté les titres de champion dans les cinq ligues les plus fortes (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, France), hier soir, il a également battu le malheureux au Santiago Bernabeu Pepa Guardiolo.

« Quand tout le monde pensait que c’était fini, une seule belle action suffisait. On a mis toute notre force dans le match, mais il faut aussi un peu de chance pour gagner. On n’a pas baissé les bras, on a tout eu, sacrifice, chance et énergie », a déclaré au hasard l’entraîneur du Real cette saison, quand il a calmé l’euphorie, traversé des heures qui ont marqué l’histoire.

« Quelque chose d’étrange s’est produit cette saison de Ligue des champions. Nous avons joué contre tous des rivaux très forts. Le mérite revient également aux joueurs et aux fans qui créent la pression. Le tee-shirt et la fierté de ce club ont aussi leur poids », a-t-il pointé les détails et tourné aussi son regard vers le rival parisien, qu’il connaît très bien.

Les vétérans Karim Benzema (à droite) et Luka Modrić sont les plus proches collaborateurs, confidents et dirigeants d’Ancelotti sur le terrain et dans les vestiaires. PHOTO : Gabriel Bouys / AFP

« Je suis content d’être en finale. Encore contre Liverpool. J’ai concouru trois fois avec lui en tant qu’entraîneur. J’ai vécu à Liverpool pendant deux ans et c’est un derby pour moi. Jürgna Kloppa Je connais bien, je respecte beaucoup. Ce sera une finale fantastique, proche », il attend déjà avec impatience le dernier acte, auquel il est parvenu à l’aide de techniques de motivation habiles.

« Nous avons montré aux garçons une vidéo de tous les grands retours cette saison. Ils étaient huit. La vidéo s’est terminée par les mots « une autre victoire jusqu’à la fin », et nous l’avons fait. Le neuvième retournement a été le plus beau », a déclaré Ancelotti, qui a également évoqué la force du Real.

« Sa grandeur réside dans le fait qu’il ne vous laisse pas désespérer quand tout semble terminé. Cela vous donne la force de vous battre et de croire », Ancelotti est devenu une partie indélébile de la grande histoire du Real et a également admis modestement que le but de Rodrigo n’aurait pas pu arriver à une meilleure période.

« Je sais ce que c’est quand on égalise à la fin. Cela m’est arrivé contre Liverpool. La dynamique n’était pas au rendez-vous », n’a-t-il pas oublié la défaite de Milan face au Livepool lors de l’épique finale de la Ligue des champions en 2005 à Istanbul, lorsque les rouges et noirs perdaient un avantage de 3-0 à la mi-temps.

Christelle Bret

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