En avril, les Français ont élu un nouveau vieux président à l’Elysée Emmanuel Macronet aujourd’hui, au premier tour des élections législatives, ils ont en quelque sorte répondu à la question de savoir s’ils veulent continuer la domination absolue du macronisme à l’Assemblée nationale.
Ou, à l’extrême opposé, s’ils veulent que le tacticien du Premier ministre soit confié à un gauchiste radical Jean-Luc Mélenchon, le premier mari de la nouvelle alliance de gauche Nupes. Ou peut-être pour quelque chose de non moins difficile entre les deux. Après la première mi-temps – le second tour des élections aura lieu dans une semaine – il semble que les électeurs aimeraient couper un peu les ailes de l’homme politique macroniste.
La confirmation des sondages de ces derniers jours s’est confirmée, et ce soir les résultats des élections partielles (Institut Ipsos-Sopra Steria) l’ont confirmé : les macronistes bénéficient de bien moins de soutiens qu’il y a cinq ans, avec le Nupes de gauche c’est aussi le lointain droit Marine Le Pen.
En pourcentage, les électeurs français ont réparti les voix comme suit : 25,2 % pour le macronisme et les alliés (Coalition Ensemble, République unie, En avant, Mouvement démocratique et Horizons), 25,2 % pour le Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale, qu’ils ont rejoint avant des semaines France insoumise réunie, socialistes, écologistes et communistes), 18,9 % pour l’Assemblée nationale de la populiste de droite Marine Le Pen, 13,7 % pour les Républicains, 3,7 % pour le camp de la droite radicale Eric Zemmour …
Jean-Luc Mélenchon, premier homme de la toute nouvelle Alliance de gauche Nupes. PHOTO : Stéphane De Sakutin / AFP
Techniques
Les bureaux de vote français ouvraient à huit heures du matin et fermaient différemment, le plus souvent dès six heures du soir, et dans certaines grandes villes comme Paris, Lyon, Montpellier, par exemple, à huit heures. Il y avait 6 293 candidats en lice pour 577 sièges à l’Assemblée nationale – 558 répartis par département, huit réservés à la Nouvelle-Calédonie et aux Outre-mer et 11 autres aux Français de l’étranger – avec 48,7 millions d’électeurs.
La participation devait être faible, avec une abstinence record de 52% à 53%, suite à une élection parallèle par l’Institut Ipsos-Sopra Steria. Le mandat d’un député français dure cinq ans, et après le premier tour, il est garanti à celui qui parvient à obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés ou doit être soutenu par au moins 25 % des électeurs inscrits dans chaque circonscription ; ils sont au nombre de 577 dont 539 en France métropolitaine.
Dans une semaine, seuls les candidats qui ont été élus par au moins 12,5 % des électeurs éligibles de la circonscription pourront se présenter au second tour.
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