Quand il est Tony Estanguetle patron du comité d’organisation des JO de Paris (COJO) quittait les derniers JO de Tokyo, s’est dit prêt à « courir un marathon à la vitesse d’un sprint de 100 mètres », selon l’agence de presse française AFP. Deux ans nous séparent des prochains Jeux olympiques, qui débutent officiellement le 26 juillet 2024 à Paris, et désormais l’organisation est devenue le 100 mètres haies.
Le premier gros problème est la sécurité, et au-delà, le COJO et le gouvernement français font face à trois autres gros problèmes. L’un d’eux est le budget, car les dépenses ne cessent de s’accumuler. Le budget était un problème pour les organisateurs avant même la pandémie et l’inflation récente. En septembre 2020, les organisateurs des Jeux olympiques ont annoncé un budget réduit de 400 millions, qui s’élevait à l’époque à 3,8 milliards d’euros. Maintenant, le problème avec les dépenses, c’est l’inflation. Ils ne pourront pas utiliser le produit de la vente des billets avant décembre, date à laquelle ils seront mis en vente, et il reste encore de gros spots de parrainage ouverts.
L’été dernier, la société créée pour superviser la construction des sites olympiques et autres infrastructures permanentes, la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (Solideo), a relevé son budget prévisionnel à 4 milliards d’euros. La France a toutefois assuré que le budget serait pris en charge. En plus du budget, il y a aussi un problème de transport. Paris est déjà l’un des sites touristiques les plus célèbres, et la perspective d’une foule de 10 millions de personnes assistant aux Jeux olympiques pourrait mettre à rude épreuve les transports publics parisiens. Deux lignes de chemin de fer prévues pour transporter les personnes vers les sites olympiques ne seront pas achevées à temps.
Le comité veille également au transport vers le Stade de France, où se dérouleront les compétitions d’athlétisme des Jeux olympiques. La France connaît également une pénurie de chauffeurs de bus, ce qui pourrait causer d’autres problèmes. La question reste également ouverte de savoir si le transport et l’accès seront bien pris en charge aux Jeux Paralympiques. Les organisateurs disent qu’ils ont déjà fait des progrès ici.
Le dernier gros problème est le dopage, car le COJO est censé commencer très tard à créer sa propre organisation antidopage. Alors que la responsabilité des contrôles pendant les Jeux sera prise en charge par l’Agence internationale de contrôle, le COJO doit planifier la logistique pour un fonctionnement sans heurts.
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