Après 16 ans, ils remplaceraient le maire fatigué Franci Rokavac

Au maire de longue date de Lituanie Franci Rokavec (SLS) Aux élections locales de dimanche, quatre candidats opposés s’aligneront : Iztok Izlakar (GS), Boris Doblekar (SDS), Kaja Mlakar Agrez (Levica) et Boris Bevc (NSi). Il n’y a pas d’euphorie pré-électorale dans cette commune située au bord de la Sava pour l’instant. Les experts des événements politiques locaux attribuent les plus grandes chances de victoire à Rokavec dès le premier tour. Dans le cas du deuxième tour de la course à la mairie dans l’une des communes slovènes les plus endettées par habitant, l’issue finale pourrait être assez incertaine.

Comme principale raison de sa nouvelle candidature, Rokavec cite les projets qu’il a lancés et qu’il aimerait mettre en œuvre au cours du nouveau mandat. Il promet depuis une bonne décennie une nouvelle école primaire secondaire à Hotič, mais il souhaite désormais concrétiser son projet. Le projet, d’une valeur de 5,5 millions d’euros, est désormais en phase de sélection du maître d’œuvre. Il annonce également la construction d’un système d’égouts et d’une station d’épuration à Kresnice, pour lesquels la municipalité a réussi à obtenir un permis de construire pour la première phase de mise en œuvre d’un projet d’une valeur de 10,5 millions d’euros. La prochaine étape consiste à préparer des amendements à la loi de zonage (OPPN) pour l’agrandissement et l’achèvement de la zone sportive et récréative de Ježa et NK Litija, qui devraient coûter trois millions d’euros.

Rokavec considère le nouveau jardin d’enfants Najdihojca à Litija, la liaison cyclable de Spodnje Kresniški Vrh à Litija, le terrain d’entraînement cycliste de Ježa et l’ouverture de la deuxième phase de la mine de Sitarjevec avec les célèbres stalactites de limonite comme le plus grand succès du dernier mandat . La dette totale de la commune de Litija à la fin de l’année dernière s’élevait à près de 15 millions d’euros, ce qui place la commune avec une dette de 961 euros par habitant dans le club des communes slovènes les plus endettées. La commune voisine de Zagorje, par exemple, est endettée à hauteur de 6,5 millions d’euros, soit 390 euros par habitant.

Ils doivent apprendre à connaître la municipalité

« Après quelques mandats, selon beaucoup, le maire est visiblement fatigué. Les gens me disent qu’on ne prête pas assez d’attention aux besoins des jeunes, au développement de l’économie, aux besoins en infrastructures, et que le développement de la commune n’est pas suffisamment équilibré », déclare l’ancien député Doblekar. Son premier projet en cas d’élection sera une tournée commune et une découverte de la municipalité jusqu’au bout pour tous les conseillers municipaux, les membres des conseils communautaires locaux et municipaux et l’administration municipale. Il prévoit davantage d’argent européen et national provenant de tous les fonds où il sera possible de récolter quelques euros. Il envisage, entre autres, d’entamer la rénovation des infrastructures routières vétustes.

Il y aurait trop de liens entre le gouvernement local et la capitale à Litija. PHOTO : Bojan Rajšek/Delo

Selon Izlakar, le moment est venu où les gens doivent être écoutés. Il compte poursuivre les projets fixés, mais aussi les réviser financièrement. Il prévoit en priorité d’aménager des espaces verts et de loisirs, de construire une piste d’athlétisme à côté du terrain de football auxiliaire de Litija et d’aménager des sentiers pédestres le long de la Sava. Cela le dérange que les citoyens lituaniens se rendent dans les municipalités voisines pour se divertir. Il souhaite inscrire Litia sur la carte des villes intelligentes et introduire le budget participatif. Il affirme que la municipalité n’est pas dans la meilleure situation financière et prévoit donc de tirer chaque euro du Fonds de cohésion européen pour des projets d’infrastructures vertes et de mobilité durable. « On m’a promis l’aide du gouvernement de la République de Slovénie pour le développement de notre communauté », explique Izlakar.

Contre les centrales électriques de la Sava

Selon Bevac, le développement de Litija ne va pas dans la bonne direction. S’il est élu, il prévoit d’améliorer la communication avec les citoyens lituaniens et de revoir en profondeur les projets municipaux ouverts ainsi que ceux en attente depuis plusieurs années. La décision de mettre en œuvre de nouveaux projets dépend des ressources financières disponibles.

Franci Rokavec, maire de la commune de Litija.  PHOTO : Bojan Rajšek/Delo

Franci Rokavec, maire de la commune de Litija. PHOTO : Bojan Rajšek/Delo

La candidate Kaja Mlakar Agrež est membre de longue date du conseil municipal et est très critique à l’égard du caractère et du travail du maire Rokavac. « Il entend de nouvelles propositions. Je suis convaincue que 16 ans d’un seul maire ont suffi. Il y a trop de liens entre le gouvernement local et la capitale. La municipalité est dirigée par une poignée de personnes très unies », est-elle convaincue. Elle prédit que si elle est élue, il n’y aura définitivement pas de centrales hydroélectriques sur la Sava. Sava deviendra le centre du tourisme durable et la zone de loisirs la plus importante de la commune.

Il plaide pour la construction d’appartements à but non lucratif pour les jeunes, la restauration du monument Plečnik NOB à Litija, l’achat et la restauration du château de Ponoviča et la construction de passerelles pour piétons et cyclistes sur la rivière Sava. Il prévoit de puiser dans les ressources financières européennes disponibles pour les investissements. Il reproche aux autorités municipales actuelles de ne pas pouvoir le faire.

Frédéric Charron

"Amoureux de la culture pop subtilement charmant. Évangéliste d'Internet. Résolveur de problèmes à vie. Passionné de bière."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *