Un jour après une attaque au couteau dans la ville d’Annecy dans les Alpes françaises qui a blessé deux adultes et quatre enfants, deux des enfants restent dans un état critique, a indiqué le gouvernement français. Le président français rendra également visite aujourd’hui aux victimes de l’attentat et à leurs familles. Emmanuel Macron. « D’après mes informations, deux enfants sont toujours dans un état critique », a déclaré un porte-parole du gouvernement dans un entretien aux médias français. Olivier Véran. Il a ajouté que tous deux avaient déjà été opérés et que tout devait être fait pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.
Lors de l’attaque de jeudi, un homme a poignardé à mort deux adultes et quatre enfants d’âge préscolaire, âgés de 22 à 36 mois, sur une aire de jeux dans un parc au bord d’un lac à Annecy, dans l’est de la France.
Le président français Macron se rendra également aujourd’hui à Annecy, qui a exprimé jeudi sa consternation face à l’attaque et l’a qualifiée d' »expression d’une lâcheté absolue ». Il s’est d’abord arrêté à l’hôpital de Grenoble, où sont soignés trois des quatre enfants blessés, puis lui et son épouse Brigitte a rendu visite aux victimes et à leurs familles à Annecy ainsi qu’à tous ceux qui leur ont apporté aide et soutien, a indiqué son bureau.
Le motif de l’attaque reste pour l’instant inconnu, mais le bureau du procureur a déclaré mardi que l’agresseur n’avait pas de « motivation terroriste évidente ». Il s’agit d’un réfugié syrien de 31 ans qui, selon les autorités, n’était ni sous l’influence de drogues ni d’alcool au moment de l’attaque.
Les gens ont apporté des bougies et des fleurs sur les lieux de l’attaque. PHOTO : Denis Balibouse/Reuters
Premier ministre français Elisabeth Borne elle a déclaré qu’il n’était « connu d’aucune agence de renseignement » et qu’il n’avait « aucun antécédent de problèmes psychiatriques ». Le Syrien était auparavant inconnu de la police et, selon ses informations, n’aurait aucun lien avec des groupes islamistes. Depuis l’automne 2022, il vit comme sans-abri à Annecy.
Le suspect, qui a récemment divorcé d’un citoyen suédois, a vécu dix ans en Suède, où il a obtenu le statut de réfugié en avril, a indiqué le AFP confirmé par les services de sécurité et son ex-femme. Il a également demandé l’asile en Suisse, en Italie et en France. Ce dernier a rejeté sa demande ce dimanche, car il bénéficiait déjà du statut de réfugié en Suède.
La mère de l’agresseur, qui vit aux États-Unis depuis dix ans, a déclaré qu’il souffrait d’une grave dépression. Selon elle, le récent refus des autorités suédoises, qui ne lui ont pas accordé la citoyenneté, « l’a probablement rendu fou ».
L’attaque a également déclenché une avalanche de réactions dans le monde politique, certains responsables politiques d’extrême droite soulignant l’origine et le statut de réfugié de l’agresseur. A Annecy, quant à lui, un petit autel de fortune avec des bougies et des roses blanches a été installé jeudi soir dans le coin de l’aire de jeux du parc où a eu lieu l’attaque.
« Amoureux de la culture pop subtilement charmant. Évangéliste d’Internet. Résolveur de problèmes à vie. Passionné de bière. »