L’immigration pour pourvoir des postes vacants dans certains secteurs pourrait aider la Grande-Bretagne à réduire l’inflation élevée, a déclaré le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Gita Gopinath.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, quant à lui, a averti en mai que les niveaux d’immigration vers l’île étaient « beaucoup trop élevés » et a annoncé des restrictions sur les visas familiaux pour les étudiants étrangers.
© Lauren Hurley / No10 Downing Street / Flickr
Les immigrés pour pourvoir les postes vacants dans certains secteurs pourraient aider les Britanniques à réduire l’inflation élevée, a déclaré Gita Gopinath, directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), à la BBC britannique au moment où le pays annonce des restrictions à l’immigration. L’inflation sur l’île diminue plus lentement que prévu.
Comme le rapporte l’agence de presse française AFP, la forte croissance des prix du coût de la vie en Grande-Bretagne persiste également en raison des prix élevés dans la restauration et le tourisme et l’agriculture, qui sont le résultat de salaires plus élevés offerts par les employeurs en raison d’une grande pénurie de personnel de ces industries.
Si des étrangers prenaient ces emplois, cela aurait un effet favorable sur les prix, Gopinath en est convaincu. La politique d’immigration doit être bien définie, il en est conscient. En payant des impôts, les immigrés contribuent aussi au trésor public, a-t-elle rappelé.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, quant à lui, a averti en mai que les niveaux d’immigration vers l’île étaient « beaucoup trop élevés » et a annoncé des restrictions sur les visas familiaux pour les étudiants étrangers. Le gouvernement conservateur s’est également engagé à réduire la dépendance à l’égard des travailleurs étrangers.
L’inflation en Grande-Bretagne était la plus basse en 13 mois en avril, mais elle a tout de même atteint 8,7% sur une base annuelle. Le moteur de la croissance des prix a été les prix alimentaires élevés, qui ont éclipsé la baisse des prix de l’énergie.
Les analystes s’attendaient à ce que le ralentissement de l’inflation soit plus prononcé. Pas plus tard qu’en mars, la croissance des prix des biens de consommation était de 10,1 % en glissement annuel.
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