Les policiers qui sont arrivés sur les lieux ont dû ouvrir de force la porte d’entrée avec une perceuse pour entrer, puis utiliser une grue pour accéder au balcon, a rapporté l’agence de presse française AFP.
L’un des squatters sur le balcon du manoir a déclaré aux journalistes qu’ils faisaient le travail du gouvernement en rendant le bâtiment aux réfugiés ukrainiens fuyant leurs maisons. Un autre a déclaré à l’AFP au téléphone qu’ils étaient « front de libération de la propriété » et qu’il ne s’agit pas « squat » (occupation de l’espace, op. cit.), mais pour « libération ».
Critique des sanctions gouvernementales
Les squatters ont également critiqué la durée des procédures nécessaires pour imposer des sanctions à ceux identifiés par le gouvernement britannique comme faisant partie du cercle restreint du président russe.
Un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré aujourd’hui qu’ils faisaient des efforts « identifier l’utilisation appropriée des biens saisis des propriétaires soumis à des sanctions ».
Le gouvernement envisage également de placer des réfugiés ukrainiens sur des propriétés appartenant à des oligarques russes sanctionnés tout en préparant un programme permettant aux personnes d’ouvrir leurs maisons à ceux qui fuient la guerre.
Lorsqu’on lui a demandé s’il soutenait les appels à la saisie des maisons des oligarques pour les réfugiés, un porte-parole a déclaré à l’AFP « quelque chose qu’ils étudient ».
Le ministre de la Santé Sajid Javid avait précédemment averti que les manoirs ne devraient pas être « premier espace »qui conviendraient à l’hébergement des réfugiés et, ce faisant, a attiré l’attention sur « barrières juridiques »qu’il faut d’abord enlever, selon l’AFP.
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