Président russe Vladimir Poutine il a déclaré aujourd’hui que l’Occident n’avait pas respecté les exigences d’assurance de sécurité de la Russie. Moscou examine attentivement les réponses des États-Unis et de l’OTAN, mais il est déjà clair que les préoccupations russes ont été ignorées, a déclaré Poutine, commentant les tensions entre la Russie et l’Occident pour la première fois depuis des semaines d’escalade de la crise ukrainienne.
« Nous analysons attentivement les réponses écrites que nous avons reçues des États-Unis et de l’OTAN », a déclaré le président russe aux journalistes après des entretiens avec le Premier ministre hongrois Victor Orban à Moscou. Il a ajouté que c’était « il est déjà clair que les préoccupations fondamentales de la Russie ont finalement été ignorées », rapporte l’agence de presse française AFP.
Selon Poutine, Moscou n’a pas vu le respect des trois exigences clés de la Russie en matière de non-prolifération, le déploiement de capacités offensives près de la frontière russe et le retour des infrastructures alliées en Europe à leur état de 1997.
En décembre, la Russie a soumis un projet d’accord d’assurance de la sécurité aux États-Unis et à l’OTAN, exigeant, entre autres, la fin du déploiement des forces conventionnelles de l’OTAN et la mise en place d’infrastructures militaires près des frontières russes, et un engagement formel de l’OTAN à ne pas étendre vers l’est. et la Géorgie.
Les États-Unis et l’OTAN ont envoyé des réponses écrites aux demandes de la Russie fin janvier. Ils ont souligné leur attachement à la politique de la porte ouverte de l’OTAN et aux principes fondamentaux de l’Alliance, y compris le droit de chaque pays de décider de ses propres arrangements de sécurité. Dans le même temps, ils se sont déclarés prêts à poursuivre les pourparlers sur la maîtrise des armements en matière de missiles stratégiques et d’armes nucléaires en Europe.
Poutine a évoqué aujourd’hui le principe de « sécurité indivisible » en Europe et a réitéré qu’un pays ne peut pas affirmer sa propre sécurité au détriment des intérêts d’un autre pays, rapporte l’agence de presse allemande dpa.
« Tout en ignorant nos inquiétudes, les Etats-Unis et l’Otan insistent sur le droit des Etats à choisir librement la manière d’assurer leur sécurité », a-t-il dit. il a dit.
Poutine a également mis en garde contre le danger de guerre en Europe si l’Ukraine devenait membre de l’OTAN. Selon lui, l’Ukraine veut la péninsule de Crimée après l’adhésion de la Russie en 2014 sans condition et, si nécessaire, par la force pour revenir. Malgré des déclarations critiques au détriment de l’attitude négative de l’Occident envers les exigences russes, il a exprimé l’espoir que, selon l’AFP, « nous finirons par trouver une solution, même si ce ne sera pas facile ».
Le Premier ministre hongrois, qui était à Moscou aujourd’hui, espère également qu’une solution à la crise est possible. Il a mis en garde contre une nouvelle guerre froide et a appelé au dialogue. « Dans cette situation, le dialogue est nécessaire », a-t-il déclaré après près de cinq heures d’entretiens avec le président russe.
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