Ça dit: FR
Apparemment, l’interdiction de porter des vêtements musulmans en public s’étend également au domaine sportif. L’année prochaine, les Jeux Olympiques auront lieu à Paris, où le port de coiffes musulmanes ne sera plus toléré.
« De manière générale, au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, HCDH, nous pensons que personne ne devrait dire aux femmes quoi porter ou ne pas porter », a déclaré la porte-parole du HCDH en réponse à une question lors du « point de presse » régulier de l’ONU à Genève. Marta Hurtado.
Ministre français des Sports Amélie Oude-Castera a expliqué dimanche dans l’émission Dimanche en politique de France 3 que le gouvernement « attaché à la réglementation constitutionnelle d’une laïcité stricte, strictement appliquée dans le domaine du sport. Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie l’interdiction de toute forme d’expression publique de sentiments religieux, cela signifie la neutralité absolue des fonctionnaires, donc les représentants de nos délégations dans nos équipes françaises ne porteront ni couvre-chef ni voile.
Le gouvernement français, en interdisant le hijab et le niqab, se réfère à la Convention sur l’élimination des discriminations à l’égard des femmes, qui oblige les pays signataires, en l’occurrence la France, à prendre toutes les mesures appropriées nécessaires pour changer tout modèle social ou culturel. basé sur l’idée d’infériorité ou de supériorité de l’un ou l’autre sexe.
Mais le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme appelle à la prudence face à ce point d’interrogation. « Selon les normes internationales relatives aux droits de l’homme, les restrictions à l’expression de la religion ou de la conviction, telles que le choix vestimentaire, ne sont acceptables que dans des circonstances très spécifiques, proportionnées et nécessaires, en raison de préoccupations légitimes liées à la sécurité publique, au maintien de l’ordre public. et la paix, la santé ou la moralité publique.
Comité International Olympique (CIO) « cela suit une logique qui consiste à comprendre le port du voile, non pas comme un facteur religieux mais comme un facteur culturel »a admis le ministre français, qui a par ailleurs rappelé la décision de juin du Conseil d’Etat français.
Cela a confirmé l’interdiction faite aux footballeuses de porter le foulard. La Cour de cassation a statué que la Fédération française de football (FFF) peut utiliser ses règles pour interdire tout signe ou vêtement indiquant clairement une affiliation politique, philosophique, religieuse ou syndicale lors d’un match sportif.
Le procès contre la réglementation de la FFF française a été initié par un groupe de footballeuses musulmanes qui se sont baptisées Les Hijabeuses et milite pour le respect du droit des femmes musulmanes à porter le hijab lorsqu’elles jouent au football.
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