La Grande-Bretagne n’a pas encore accordé toutes les licences de pêche demandées par les navires français dans le cadre de l’accord d’accès au Brexite. Cela a irrité le gouvernement de Paris et inquiété les pêcheurs qui s’inquiétaient pour leur gagne-pain.
La France a donc publié mercredi une liste de sanctions pouvant entrer en vigueur le 2 novembre. Les sanctions comprennent, par exemple, le renforcement des contrôles frontaliers et sanitaires sur les marchandises importées de Grande-Bretagne ou l’interdiction aux navires britanniques d’entrer dans certains ports français. Les sanctions peuvent également affecter les approvisionnements en énergie de la France vers la Grande-Bretagne.
Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a déclaré que la France manquait de patience.
Le gouvernement britannique a qualifié ces menaces de la France de « déception ». Selon la Grande-Bretagne, les sanctions proposées sont disproportionnées.
« Ce n’est pas quelque chose que nous attendrions d’un proche allié et partenaire », a déclaré un porte-parole du gouvernement britannique.
Le ministre britannique du Brexit, David Frost, a déclaré sur Twitter que la Grande-Bretagne demanderait des éclaircissements à la France et envisagerait des représailles. Selon Frost, la Grande-Bretagne n’a pas encore officiellement discuté de cette question avec la France.
Le différend entre la France et la Grande-Bretagne porte sur la délivrance de licences de pêche dans les eaux territoriales britanniques situées entre 6 et 12 milles marins au large des côtes britanniques. Cela s’applique également aux eaux autour de Jersey et de la dépendance de la Couronne britannique.
Les tensions entre le différend franco-britannique ont conduit, par exemple, à des patrouilleurs britanniques à Jersey en mai après que la France a menacé de bloquer l’île britannique.
« Créateur. Accro à la télévision typique. Praticien des médias sociaux adapté aux hipsters. Spécialiste de l’Internet. Entrepreneur maléfique. »