A un gauchiste radical A Jean-Luc Mélenchon, qui a raté de peu le second tour du premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril avec 22 % des voix, a réussi à fédérer pratiquement toute la gauche ces derniers jours. C’est un exploit historique, car pour la première fois en 85 ans, tous les partis les plus importants de gauche se présenteront ensemble aux élections législatives. C’est le parti de Mélenchon La France Invaincue, les Verts, les Communistes et les Socialistes. Peut-être l’un des deux partis trotskystes rejoindra-t-il cette alliance.
La réalité de Mélenchon mène l’opposition
En raison du scrutin majoritaire à deux tours, c’est le seul moyen pour la gauche d’obtenir quoi que ce soit aux élections législatives, qui se tiendront les 12 et 19 juin. Avec la grande puissance d’extrême droite, dont les candidats à la présidentielle ont remporté autant que 33 % des suffrages au premier tour, et le camp du centre de Macron, il pourrait même arriver que si la gauche ne s’unissait pas, elle n’aurait qu’une poignée de députés, ce qui signifierait son enterrement. La connexion est si nécessaire, même entre des parties qui ont longtemps été des rivaux et des adversaires.
La première grande unification de la gauche française a eu lieu en 1936, lorsque le Front populaire a été formé et a remporté les élections législatives. Après que le vainqueur de l’élection présidentielle de cette année, Emmanuel Macron, a remporté 28 % des voix au premier tour, et Marine Le Pen a obtenu 23 %, il est difficile de croire qu’une gauche unie puisse à nouveau remporter les élections législatives. Alors Mélenchon, 70 ans, aura bien du mal à devenir premier ministre. Dans tous les cas, comme l’exige l’accord de coalition, il sera soutenu par les quatre partis de gauche mentionnés. Il annonce sa direction du futur gouvernement depuis le 10 avril. Il veut sans doute mobiliser les électeurs de gauche en ce sens. Il a plus de chances de devenir le chef de l’opposition, car à l’extrême droite, Le Pen et Eric Zemmour, qui était quatrième le 10 avril avec 7 %, ne veulent pas participer.
Distribution mouvementée des candidatures
Le parti de Mélenchon, La France invaincue, est parvenu à un accord avec les Verts la semaine dernière, les communistes le week-end et les socialistes hier après d’épuisantes négociations nocturnes. Dans le programme commun, ils ont inscrit les objectifs d’un SMIC à 1 400 euros, la retraite à 60 ans (Macron la veut à 65 ans), le gel des prix des denrées alimentaires de base, la lutte contre le réchauffement climatique et la réforme du système politique pour que président du pays ne serait plus un dirigeant absolu.
Les Verts négocient depuis longtemps avec l’eurosceptique de Melenchon La France invaincue principalement parce qu’ils exigent que les traités de l’UE soient respectés. En fin de compte, cependant, ils sont parvenus à un compromis et les Verts ont remporté 100 des 577 circonscriptions.
Les communistes auront des candidats dans 50 circonscriptions et peuvent raisonnablement gagner dans seize. Le principal différend avec les socialistes lors des négociations avec le parti de Mélenchon était qu’ils réclamaient leurs candidats dans pas moins de cent circonscriptions, même si leur candidate à la présidentielle Anne Hidalgo, autrement maire de Paris, n’obtenait que 1,7 % des voix. Au final, ils sont parvenus à un compromis avec 70 circonscriptions. Ainsi, 357 circonscriptions sur 577 resteraient pour la France invaincue, peut-être moins en cas d’accord avec les trotskystes.
De nombreux anciens ministres socialistes, dont le président du pays de 2012 à 2017, François Hollande, sont contre la soumission à l’eurosceptique Mélenchon, qui a été membre du Parti socialiste pendant 32 ans jusqu’en 2008. Beaucoup d’entre eux vont maintenant quitter le parti et soutenir Macron. , qui au cours des années précédentes a déjà apporté de nombreux cadres aux socialistes.
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