En France, après plusieurs jours d’émeutes qui ont éclaté après la mort d’un adolescent tué par un policier lors d’un contrôle routier, la situation s’est globalement calmée. La police a arrêté 16 personnes à travers le pays dans la nuit. Aucun policier n’a été blessé, a annoncé aujourd’hui le ministère local de l’Intérieur.
Les affrontements entre policiers et émeutiers se sont largement calmés au cours de la huitième nuit de troubles, ont indiqué les autorités françaises.
Selon le ministère de l’Intérieur, la police a arrêté 16 personnes dans tout le pays dans la nuit, dont sept à Paris et dans sa région. Au plus fort des troubles à la fin de la semaine dernière, 1 300 personnes ont été arrêtées en une seule nuit.
De mardi à aujourd’hui, huit bâtiments ont été endommagés, 202 conteneurs et autres infrastructures dans les rues ont été incendiés et les émeutiers ont incendié 159 véhicules. La cible de l’attaque était quatre commissariats de police, mais personne n’a été blessé, résume le rapport du ministère de l’Intérieur, l’agence de presse française AFP.
La police est toujours en alerte, avec 45 000 policiers patrouillant dans les rues des villes françaises, a indiqué le ministère.
Même le président français Emmanuel Macron a indiqué mardi que le pic des troubles est passé, mais selon lui, il faut rester « prudent ». Il a annoncé une aide accrue aux villes où les bâtiments et les infrastructures publiques ont été détruits.
Des manifestations et des émeutes ont éclaté après la mort d’un jeune de 17 ans d’origine algérienne, abattu par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, en banlieue parisienne, mardi soir. Malgré l’aide des secours, le jeune homme est décédé des suites de blessures par balle au thorax. Le policier est accusé de meurtre avec préméditation et est en garde à vue.
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