La Turquie a annoncé très tôt qu’elle avait mené des frappes aériennes sur des bases de rebelles kurdes dans le nord de la Syrie et de l’Irak, d’où, selon Ankara, des attaques terroristes contre la Turquie devaient être menées, a rapporté l’agence de presse française AFP.
Selon le ministère turc de la Défense, les cibles des attaques étaient des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), que la Turquie désigne comme groupe terroriste, et du groupe armé kurde syrien YPG, qu’Ankara considère comme une extension du PKK.
« L’heure des comptes est venue », a tweeté le ministère turc de la Défense, en publiant une photo d’un avion décollant de nuit. « Les attaques insidieuses de voyous doivent être tenues pour responsables », a-t-il ajouté.
Dans un autre message sur Twitter, le ministère a annoncé que des bases terroristes avaient été détruites lors des attentats. La publication était accompagnée d’une vidéo montrant la sélection d’une cible depuis les airs et peu après une explosion au sol.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres, la Turquie a mené plus de 20 attaques dans les provinces syriennes d’Alep et de Hasakah. L’organisation a également annoncé qu’au moins six membres des Forces démocratiques syriennes kurdes (SDF) avaient été tués dans les attaques. Les forces kurdes ont annoncé que la ville de Kobane, dans le nord-est de la Syrie, faisait partie des cibles des attaques turques.
La Turquie a attaqué des bastions rebelles kurdes quelques jours après que le PKK a revendiqué la responsabilité d’un récent attentat à la bombe dans le centre d’Istanbul qui a tué six personnes et en a blessé 81 autres. Le PKK et les YPG nient toute responsabilité dans l’attaque.
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