L’ancien Premier ministre français est soupçonné de corruption dans le secteur de l’armement

Le monde

STA
30 mai 2017 21h19

| Mise à jour : 10:03 / 09/08/2017

La justice française a ouvert aujourd’hui une enquête contre l’ancien Premier ministre français Edouard Balladur, car il aurait financé sa campagne présidentielle ratée en 1995 grâce à la vente de sous-marins au Pakistan dans les années 1990.

Aujourd’hui, Balladur, 88 ans, est soupçonné de « participation à l’utilisation abusive de fonds d’entreprises et à la dissimulation » de la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Dans le cadre de cet accord, des hauts-commissariats ont été accordés aux représentants pakistanais, ce qui, par ailleurs, était toujours complètement légal à l’époque. Une partie de cet argent serait secrètement revenue en France et Balladur l’aurait utilisé pour financer sa campagne présidentielle.

Le gaulliste Balladur, qui a dirigé le gouvernement français entre 1993 et ​​1995, a déjà nié ces allégations auprès de l’AFP et affirmé que les autorités n’avaient trouvé aucune irrégularité dans ses comptes de campagne présidentielle. Il a également annoncé un pourvoi devant la Cour de cassation pour l’ouverture d’une information judiciaire. L’enquête est censée montrer s’il existe suffisamment de preuves pour traduire l’ancien Premier ministre en justice.

T.i. l’affaire Karachi a été révélée lors d’une enquête sur un attentat à la bombe survenu en 2002 dans la ville pakistanaise visant des ingénieurs français travaillant sur un projet de sous-marin. Quinze personnes ont été tuées dans cette attaque, dont onze ingénieurs français.

Au départ, l’attaque avait été imputée au réseau terroriste Al-Qaïda, mais l’enquête s’est ensuite également concentrée sur la vente d’armes et sur la question de savoir si l’attaque n’était pas une vengeance parce que les représentants pakistanais n’avaient pas reçu les pots-de-vin promis, explique l’AFP.

Cette affaire est la dernière d’une série de procès contre de hauts fonctionnaires et hommes politiques en France pour corruption. La plupart d’entre eux sont issus des rangs des conservateurs.

Parmi eux se trouve par exemple le candidat des Républicains à la dernière élection présidentielle, François Fillon, qui, juste avant les élections, a été accusé d’avoir fait en sorte que sa femme obtienne un emploi virtuel d’assistante au Parlement, pour lequel elle a reçu une bonne argent.

L’ancien président français Nicolas Sarkozy – par ailleurs ministre des Finances de Balladur – est également impliqué dans plusieurs scandales, selon l’AFP.

Aujourd’hui, Balladur, 88 ans, est soupçonné de « participation à l’utilisation abusive de fonds d’entreprises et à la dissimulation » de la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Dans le cadre de cet accord, des hauts-commissariats ont été accordés aux représentants pakistanais, ce qui, par ailleurs, était toujours tout à fait légal à l’époque. Une partie de cet argent serait secrètement revenue en France et Balladur l’aurait utilisé pour financer sa campagne présidentielle.

Le gaulliste Balladur, qui a dirigé le gouvernement français entre 1993 et ​​1995, a déjà nié ces allégations auprès de l’AFP et affirmé que les autorités n’avaient trouvé aucune irrégularité dans sa comptabilité de campagne présidentielle. Il a également annoncé un pourvoi devant la Cour de cassation pour l’ouverture d’une information judiciaire. L’enquête est censée montrer s’il existe suffisamment de preuves pour traduire l’ancien Premier ministre en justice.

T.i. l’affaire Karachi a été révélée lors d’une enquête sur un attentat à la bombe survenu en 2002 dans la ville pakistanaise visant des ingénieurs français travaillant sur un projet de sous-marin. Quinze personnes ont été tuées dans cette attaque, dont onze ingénieurs français.

Au départ, l’attaque avait été imputée au réseau terroriste Al-Qaïda, mais l’enquête s’est ensuite également concentrée sur la vente d’armes et sur la question de savoir si l’attaque n’était pas une vengeance parce que les représentants pakistanais n’avaient pas reçu les pots-de-vin promis, explique l’AFP.

Cette affaire est la dernière d’une série de procès contre de hauts fonctionnaires et hommes politiques en France pour corruption. La plupart d’entre eux sont issus des rangs des conservateurs.

Parmi eux se trouve par exemple le candidat des Républicains à la dernière élection présidentielle, François Fillon, qui, juste avant les élections, a été accusé d’avoir fait en sorte que sa femme obtienne un emploi virtuel d’assistante parlementaire, pour lequel elle recevait bon argent.

L’ancien président français Nicolas Sarkozy – par ailleurs ministre des Finances de Balladur – est également impliqué dans plusieurs scandales, selon l’AFP.

Stéphanie Charbonneau

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