Le contexte du meurtre brutal d’un migrant de Lola, une fille de 12 ans : « Ils massacrent notre jeunesse, tandis que des pleureuses professionnelles persécutent l’islamophobie imaginaire. »

Ça dit: Jože Biščak

Vendredi 14 octobre 2022. Tard dans la soirée, un SDF cherche un logement. Il se traîne dans la cour d’un immeuble de la rue d’Hautpoul dans le 19e arrondissement de Paris. Il tombe sur une valise et l’ouvre. La scène était terrifiante. À l’intérieur, il y avait le corps d’une jeune fille, la gorge tranchée, les pieds et les poignets liés, elle avait du ruban adhésif autour du visage et elle était marquée de chiffres.

Le sans-abri a appelé la police à 23h30. Il s’est vite avéré que Lola Daviet, 12 ans, avait été assassinée. Sa mère a signalé sa disparition dans l’après-midi après qu’elle ne soit pas revenue de l’école. Le parquet de Paris a ouvert un dossier d’enquête sur le meurtre, le journaliste indépendant Clément Lanot a révélé la découverte du corps dans une vidéo sur le réseau social Twitter dans la nuit de vendredi à samedi. Les médecins légistes ont travaillé toute la nuit.

Qu’est-il arrivé? Pourquoi l’adolescente devait-elle mourir ? Qui est derrière le meurtre ? Que signifient les chiffres mystérieux sur son cadavre ? Telles étaient les questions auxquelles les parents et les habitants du quartier exigeaient des réponses.

Lola avec sa mère Delphine Daviet. (Image : Facebook)

Une autopsie a révélé qu’elle était morte asphyxiée. Cela signifie qu’elle était encore en vie lorsque les tueurs l’ont mise dans la valise. Après que les images de la caméra de sécurité montrant Lola entrant dans l’immeuble avec une femme inconnue et plus tard la femme traînant une valise à travers la porte sont devenues publiques, la première reconstitution des événements a été faite, ce qui a conduit à l’arrestation de cinq personnes, rapporte Le Parisien.

Le père de la jeune fille, concierge de l’immeuble où habite la famille, s’inquiète car Lola n’est pas rentrée à 15 heures. Il appelle sa femme, Delphine Daviet, qui se rend au commissariat et signale sa disparition. Ensuite, la mère de la jeune fille envoie un appel sur son profil Facebook, dans lequel elle décrit sa fille et les vêtements qu’elle portait. Ajoute deux images au message. La première montre une Lola souriante aux longs cheveux blonds. Sur le second, il y a des images de caméras de sécurité de lui entrant dans un immeuble. Dans la vidéo, on peut voir la jeune fille accompagnée d’une femme d’environ 20 ans. « La femme lui fait signe comme pour lui dire de venir » décrit l’enregistrement du voisin : « Lola n’avait pas l’air calme. On peut comprendre que ce qui se passe n’est pas normal. »

Lola est vue partiellement masquée par une porte alors qu’elle suit son assassin présumé (photo au premier plan). Le suspect porte une veste grise, des leggings blancs et des baskets. (Image : Facebook)

Selon Le Parisien, un riverain a déclaré à la police que la jeune femme aperçue dans la vidéo lui aurait demandé de l’aider à porter un gros pourboire jusqu’à une voiture Dacia dans l’après-midi. Selon le Journal du Dimanche, le témoin a déclaré que la femme était maghrébine. Elle lui a promis de l’argent pour son aide. L’homme n’a pas voulu aider quand il a vu le sang. Un chauffeur de taxi l’a finalement aidée à porter la valise, mais ne l’a apparemment pas chargée dans la voiture, mais l’a laissée là où un sans-abri l’a trouvée la nuit.

Delphine, la mère de Lola, a partagé une photo de la jeune femme sur sa page Facebook. (Image : Facebook)

Les enquêteurs ont reconstitué l’itinéraire de la voiture dans la nuit même. Il a été trouvé à Bois-Colombes (Haut-de-Seine). Dans la soirée, trois personnes ont été interpellées à proximité des lieux, dont une femme tôt le matin. Tous et une autre personne ont reçu l’ordre d’être détenus. Plus tard, selon les médias français, au moins trois autres personnes ont été arrêtées. Selon des sources policières, tous sont soupçonnés de trafic d’organes humains. Des traces de sang ont été retrouvées dans le sous-sol de l’immeuble où habite Lola. Les preuves montrent que Lola a résisté et s’est battue pour sa vie.

Habitants et riverains se rassemblent devant la maison de la jeune fille depuis samedi soir. Ils allument des bougies et déposent des fleurs. La lettre, écrite par l’ami de Lola et laissée décorée de cœurs sur les lieux du meurtre, disait : « Lola, mon amie de maternelle, tous les souvenirs me reviennent ; quand nous aimions nous habiller en robes de princesse et quand nous aimions taquiner mon frère. Malgré le temps qui passera, je ne t’oublierai jamais. SE DÉCHIRER. »

Certains médias français, citant des sources policières, écrivent que les suspects sont des Algériens. Aucun d’entre eux ne serait né en France, et l’un d’entre eux serait également sans titre de séjour, c’est-à-dire un migrant clandestin.

« Un sentiment de honte nous a envahis parce que nous n’avons pas suffisamment condamné ce crime barbare, étroitement lié (dans au moins la moitié des cas que nous rapportent les ministres) à l’intolérable immigration de peuples éloignés de notre civilisation, voire hostiles à celle-ci. va au-delà de ce que nous pouvons non seulement accueillir, mais aussi contrôler et finalement assimiler. L’aveuglement des faux humanistes ravage depuis trop longtemps la société civile française », écrit le docteur et chirurgien Guy André Pelouze sur Facebook.

« Ils massacrent notre jeunesse pendant que des pleureuses professionnelles perpétuent une islamophobie imaginaire », Le sénateur et conseiller de Marseille Stéphane Ravier a écrit sur Twitter.

Christelle Bret

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