L’intérêt pour ce réseau en France a été suscité par un livre intitulé Les Frobes (Les Fossoyeurs) du journaliste indépendant Victor Castanet. Selon ses conclusions, il existait un système dans lequel l’aide à l’hygiène, les soins médicaux et même les repas sont « attribués » pour améliorer la rentabilité d’un établissement particulier et donc de l’ensemble du réseau, écrit le journal Le Monde.
Les employés et les proches cités par Castanet, par exemple, affirment que les personnes âgées restent parfois dans des sous-vêtements contaminés pendant des heures ou sans aucun soin ou intérêt de la part du personnel.
Le réseau Orpea a contesté les affirmations du journaliste selon lesquelles « faux, scandaleux et nuisible », mais a également déclaré avoir demandé à deux sociétés indépendantes d’évaluer la situation de leurs habitations. Elle a également catégoriquement nié l’affirmation de Castanet selon laquelle un « courtier » anonyme lui aurait offert 15 millions d’euros en échange de la fin de l’enquête sur les soupçons.
Jean-Christophe Romersi, directeur général d’Orpea pour la France, où le réseau exploite environ 350 de ses près de 1 200 foyers, doit répondre aux allégations formulées devant la ministre déléguée Brigitte Bourguignon le 1er février.
Bourguignon a déclaré que les conclusions du journaliste seraient « sous réserve d’une enquête approfondie des pouvoirs publics ». Le ministre a notamment demandé des précisions sur la politique d’hygiène et d’approvisionnement alimentaire d’Orpea, ainsi que sur ses « pratiques financières ».
Orpea, qui gère également des cliniques privées, a divisé par deux sa valeur marchande depuis lundi, date à laquelle le quotidien français Le Monde a publié des extraits du livre The Undertakers avant son lancement mercredi.
Le livre de Castanet est actuellement l’un des titres de livres les plus vendus sur Amazon France.
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