L’indépendance a été rejetée par 56,4 pour cent des électeurs, tandis que 43,6 pour cent ont voté pour elle, selon les résultats définitifs de la commission électorale, rapporte l’agence de presse française AFP. Les sondages prévoyaient un soutien beaucoup plus élevé au maintien en France, entre 63 et 75 pour cent.
Président français Emmanuel Macron dans une allocution télévisée après l’annonce des résultats, il a souligné que cette décision était « un signe de confiance dans la République française ». Il a souligné qu’en tant que président du pays, il est fier que la majorité des Calédoniens aient choisi la France.
Malgré la défaite, les indépendantistes ont également salué le résultat. « Il n’a pas gagné aujourd’hui, mais il est présent. C’est un acquis sur lequel nous continuerons de bâtir », a déclaré le directeur de campagne du parti indépendantiste FLNKS. Gérard Régnier.
Ils ont assuré qu’ils exigeraient la préparation de deux référendums supplémentaires d’ici 2022, ce que la France et son territoire d’outre-mer avaient convenu en 1998 en cas de rejet de l’indépendance lors du premier référendum. Le premier référendum a eu lieu aujourd’hui.
Le secrétaire général du parti Calédonie Ensemble, considéré comme le principal opposant à la sécession, Philippe Michel en attendant, il continue de penser qu' »il vaudrait mieux renoncer au deuxième et au troisième référendum ». Il a toutefois souligné qu’il n’était pas opposé à l’accord de 1998.
Bien que de nombreux représentants politiques se soient félicités du taux de participation élevé et du référendum lui-même, les autorités ont signalé plusieurs voitures incendiées lors du décompte des votes dimanche soir, heure locale.
Avant le référendum, beaucoup craignaient qu’en cas de rejet de l’indépendance, comme les sondages l’avaient déjà prédit, les anciennes tensions entre la population indigène kanaki et la population blanche qui habitait l’archipel ne s’intensifieraient à nouveau. Ils ont mis en garde contre des violences potentielles, incitant la France à renforcer la sécurité en Nouvelle-Calédonie.
Paris colonisa l’archipel en 1853 et fut d’abord utilisé comme île pour les bagnards. À la fin des années 1980, des affrontements y éclatent entre Kanaks et gendarmes français, pris en otages par les riverains. Lors de l’opération de sauvetage du groupe de gendarmes capturés, 19 riverains et deux militaires français sont morts sur le coup. L’accord sur la décolonisation progressive a été signé en 1998.
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