A l’approche du premier tour des élections législatives en France, l’extrême droite emmenée par le Rassemblement national (RN) est en tête selon les sondages. Son candidat au poste de Premier ministre Jordan Bardella Les dirigeants ukrainiens ont déclaré aujourd’hui qu’ils étaient prêts à prendre le pouvoir. Ils ont annoncé la poursuite du soutien à l’Ukraine, mais sans envoyer de missiles à longue portée ni de troupes.
Selon les sondages d’opinion de l’institut Elaba et de la société Ipsos, publiés dimanche, à l’approche des prochaines élections en France, l’extrême droite dirigée par le RN est en tête, avec environ 36% des suffrages.
Le chef du parti et son candidat au poste de Premier ministre, Jordan Bardella, 28 ans, ont déclaré aujourd’hui lors de la présentation du programme qu’ils étaient prêts à prendre le pouvoir après que « sept longues années de macronisme ont affaibli la France », selon l’agence de presse française AFP.
Bardella a déclaré que si le RN gagnait les élections, la France continuerait à soutenir l’Ukraine, mais n’enverrait pas de missiles à longue portée ni ses troupes dans le pays. « Je vois la Russie comme une menace multidimensionnelle pour la France et l’Europe », a-t-il ajouté. Il a également promis d’augmenter le pouvoir d’achat, de rétablir l’ordre et de faciliter l’expulsion des étrangers condamnés pour des crimes.
Pour l’instant, il n’est pas favorable à la reconnaissance de la Palestine
Pour l’heure, il n’est pas favorable à la reconnaissance d’un Etat palestinien, estimant que cela reviendrait à reconnaître le terrorisme. « Cela reviendrait à accorder une légitimité politique à une organisation qui envisage dans sa charte fondatrice la destruction de l’Etat d’Israël », a-t-il dit à propos du Hamas.
L’extrême droite espère remporter les élections législatives anticipées convoquées par Macron après la victoire écrasante du RN aux élections européennes. Le premier tour aura lieu le 30 juin et le second le 7 juillet. L’intégration est la clé du succès aux élections françaises, car les candidats des petits partis sont généralement éliminés dès le premier tour.
PHOTO : Gonzalo Fuentes/Reuters
Dans les deux derniers sondages d’opinion, les soutiens aux candidats du RN et aux candidats de la faction du Parti républicain de droite, que le RN devrait soutenir, ont été additionnés.
Les Républicains se divisent après le conflit entre le noyau droit modéré du parti et son chef Éric Ciottiqui a annoncé de son propre chef sa coopération avec le RN. Les candidats républicains qui n’appartiennent pas à la faction de Ciotti bénéficient d’environ sept pour cent des suffrages.
L’extrême droite est suivie par le Nouveau Front populaire, en deuxième position avec environ 28 pour cent des voix, dans lequel la France insoumise d’extrême gauche, le parti des socialistes et communistes et le parti vert Ekologi ont formé une liste commune après des mois de divisions mutuelles.
En troisième position, l’alliance Ensemble, dirigée par le parti de la Renaissance, au pouvoir, de Macron, recueille environ 20 % des suffrages. Elle se compose de sept petits partis, parmi lesquels le Mouvement démocratique de l’ancien ministre de la Justice François Bayrou et le parti Horizon, dirigé par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe.
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