La prise de tramadol n’étant pas un délit de dopage, mais plutôt une infraction aux règles sanitaires de l’UCI, le joueur de 32 ans pourra tout de même disputer le Tour d’Espagne, qui débute vendredi. C’est sa première violation de telles règles. Il peut saisir le Tribunal international des sports de Lausanne (TAS) dans un délai de dix jours, a indiqué l’Union cycliste internationale (UCI) dans un communiqué.
Le tramadol a été retrouvé dans deux échantillons déposés par Quintana lors du Tour de France les 8 et 13 juillet. Il s’agit de la 7e étape avec la montée finale vers La Super Planche des Belles Filles et de la 11e étape avec la montée finale vers le Col du Granon.
L’UCI a également annoncé qu’un total de 120 échantillons de sang séché ont été prélevés pendant le Tour et contrôlés pour la teneur en tramadol et ses deux principaux métabolites.
La prise de tramadol dans les courses a été interdite par l’UCI le 1er mars 2019 en raison d’effets secondaires nocifs (vertiges, somnolence et perte d’attention). La substance mentionnée appartient au groupe des analgésiques opioïdes à action centrale faible, mais a dix fois moins d’effet que la morphine.
Quintana a remporté le Tour d’Italie en 2014 et le Tour d’Espagne en 2016. Au Tour de France, il est monté trois fois sur le podium – en 2013 et 2015, il a pris la deuxième place et en 2016, il a terminé troisième.
« Je suis surpris par l’annonce faite aujourd’hui par l’Union Cycliste Internationale concernant de prétendues irrégularités concernant l’utilisation du tramadol. Je nie complètement l’utilisation de cette substance dans ma carrière. Mon équipe d’avocats et moi-même épuiserons toutes les options légales pour ma défense. Je voudrais Je tiens à souligner que malgré tout, je courrai sur la Vuelta et j’ai continué à donner le meilleur de moi-même pour mon équipe, mon pays et mes fans fidèles », a écrit le Colombien sur Twitter.
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