Chez les hommes comme chez les femmes, les normes sociales fondées sur les stéréotypes de genre sont répandues, près de neuf hommes et femmes sur dix dans le monde ayant de tels préjugés. Cela montre que ces préjugés sont « profondément enracinés et affectent les hommes et les femmes de la même manière », note le rapport des Nations Unies.
Au cours de la dernière décennie, il n’y a eu aucun progrès dans la réduction des préjugés à l’égard des femmes, qui restent « profondément ancrés » dans la société malgré les efforts des campagnes pour les droits des femmes telles que le mouvement #MeToo (#jaztudi), selon un rapport des Nations Unies publié aujourd’hui. .
Chez les hommes comme chez les femmes, les normes sociales fondées sur les stéréotypes de genre sont répandues, près de neuf hommes et femmes sur dix dans le monde ayant de tels préjugés. Cela montre que ces préjugés sont « profondément enracinés et affectent les hommes et les femmes de la même manière », note le rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
L’indice des normes sociales de genre (GSNI) du PNUD montre qu’il n’y a pas eu d’amélioration dans la réduction des préjugés à l’égard des femmes au cours des dix dernières années, malgré « de fortes campagnes mondiales et locales pour les droits des femmes », comme le mouvement social contre les abus sexuels et harcèlement #jaztudi.
L’indice GSNI mesure l’influence des valeurs et des croyances sur l’égalité des sexes dans des domaines tels que la politique, le travail et l’éducation. Il s’appuie sur les données du World Values Survey, un projet international sur l’évolution des valeurs et des croyances dans le monde. Il comprend 80 pays représentant 85 % de la population mondiale.
Selon les résultats, la moitié des personnes dans le monde croient toujours que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques que les femmes, tandis que seulement 27 % pensent que les femmes ont les mêmes droits que les hommes, ce qui est essentiel à la démocratie.
Près de la moitié des personnes (46 %) pensent que les hommes ont plus de droit à l’emploi, et 43 % pensent que les hommes font de meilleurs chefs d’entreprise.
Un quart de la population est également d’avis qu’il est justifié qu’un homme batte sa femme, rapporte l’agence de presse française AFP.
« Si nous ne nous attaquons pas aux préjugés sexistes, nous n’atteindrons pas l’égalité entre les hommes et les femmes et les objectifs de développement durable », prévient le rapport de l’ONU.
« Les normes sociales qui restreignent les droits des femmes nuisent également à la société en général et entravent les progrès du développement humain », a averti le directeur du bureau du PNUD pour le suivi du développement humain. Pedro Conceicao.
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