Le XIII de France composé de joueurs d’Élite est arrivé ce vendredi soir dans la capitale Kenyane. C’est à Nairobi que les Bleus affronteront pour la toute première fois de leur histoire, le Kenya. Une rencontre très particulière prévue ce samedi à 15h et dans un contexte qui le sera encore plus.
One sport, tout le monde connaît le Kenya, pour ses coureurs de demi-fond et ses « Shujaa », ses stars du Rugby à 7, demi-finalistes des Coupes du monde 2009 et 2013. En football, les « Harambee Stars » – treize participations aux Coupes du monde – déchaînent les passions, même si la sélection n’a jamais brillant. Par contre, le Rugby à XIII au Kenya ? Inconnu au bataillon, jusqu’à ce que les deux fédérations trouvent un accord et concluent les deux matches internationaux à Nairobi (samedi 2 et mardi 5 décembre). L’encadrement n’a pas d’équipemente envoie ses cadres en Afrique de l’Est, mais plutôt exclusivement des joueurs d’Élite 1. » Ce n’est pas France A ou B qui va jouer, mais l’équipe de France rajeunie puisque ces deux matches vont compter comme sélection officielle », clame fièrement de Maxime Grésèque. Lui, qui n’a bénéficié que d’une seule séance pour préparer ses garçons (jeudi après midi) et qui verra ses joueurs défier les « Simbas » (Lions), le lendemain d’une journée longue de 21 heures de voyage. « Il a fallu quitter l’hôtel de Toulouse à 3 h 30, pour prendre l’avion de 6 h pour Paris. Puis de 10 h à 21 h jusqu’à la capitale du Kenya »explique le sélectionneur, qui comme face à la Serbie, ou contre les Dragons Catalans, sera accompagné par Florent Tost et Adam Inès.
« C’est comme si on se retrouve à Font-Romeu pour faire un match de 80 minutes »
» Ce sont des joueurs qui arrivent du XV et du 7. Ils actuels beaucoup, de partout, mais ce n’est pas discipliné, ou dans un registre « explique Florent Tost qui ne s’est pas attardé sur les vidéos des Simbas.
Le XIII de France ne devrait pas trouver face à lui une grosse opposition « à condition que l’on fasse bien les choses comme à Belgrade, sachant que le contexte sera particulier »ajoute Grésèque, en référence à la découverte du terrain et au fait de jouer à 1 795 mètres d’altitude. « C’est comme si on se retrouve à Font-Romeu pour faire un match de 80 minutes, sans y être préparé »résume celui qui est aussi l’entraîneur de Limoux et qui s’appuie sur l’expérience des deux joueurs carcassonnais, Clément Boyer et Clément Herréro pour diriger l’équipe, ou celui issu des sélections de Corentin Le Cam qui est de tous les tours depuis 3 ans.
Arrivés à 21 h locale (deux heures de plus de décalage horaire) ce vendredi, les Français essaieront de découvrir les installations ce samedi matin, avant le coup d’envoi (15 h). « Karibu » (bienvenue) au Kenya, Messieurs.
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