Selon un rapport récemment publié par l’Agence nationale de santé publique, le nombre de cas de mutilations génitales féminines en France a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies.

Cela a été rapporté dans la revue à comité de lecture de l’organisation. Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BSH)dans lequel il était noté que le nombre de victimes de mutilations est passé de 60 000 au début des années 2000 à 124 3555 en un peu plus d’une décennie.

Parmi les personnes les plus à risque figuraient 72 pour cent des migrants âgés de 18 à 40 ans, originaires pour la plupart des régions francophones d’Afrique. Selon le rapport, 70 pour cent des femmes victimes venaient du Mali, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Sénégal ou de Guinée.

Jusqu’à 30 pour cent des enfants des banlieues risquent d’être mutilés
Quant aux femmes nées en France qui ont subi des mutilations, environ 50 pour cent vivent en Ile-de-France, qui comprend Paris ainsi que la banlieue à forte densité d’immigration de la Seine-Saint-Denis. L’année dernière, un groupe pour mettre fin aux mutilations génitales a affirmé dans un rapport que près de 30 pour cent des enfants vivant en banlieue parisienne couraient un risque de mutilation génitale.

Sociologue et directrice de GAMs Isabelle Gillette Faye elle a déclaré: « En général, les filles subissaient une mutilation de type 2, c’est-à-dire l’ablation du clitoris et des lèvres.« 

Le rapport mentionne également que la France est probablement le deuxième pays d’Europe en termes de cas d’excision, devant la Grande-Bretagne.

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