Vers l’arrivée de la quatorzième étape du Tour de France, le maillot jaune ne bouge pas encore Tadej Pogacar jure de continuer à harceler Jonas Vingegaard. La star slovène et le chef danois sont au-dessus du lot : 2’22 » les séparent, un trou difficile à relier.
Nous devrions nous habituer à voir la vie en blanc et jaune. Samedi, au point culminant du périlleux parcours Jalabert, sur ce magnifique Causse de Mende que le climat étouffant avait transformé en poêle, nous avions auparavant un aperçu de ce que nous réserve cette dernière portion de sept jours du Tour. Au cas où Michael Matthews (BikeExchange) l’emporterait, derrière, le brossage que Tadej Pogacar (UAE) a garanti à Jonas Vingaard (Jumbo-Visma) s’est produit. Dès les premiers hectomètres de la côte, le Slovène a mis ceux qui lui restaient en super mode. Avant de prendre lui-même les commandes.
Stratégies de guérilla
Chacune des armes sérieuses du peloton s’est rendue. Pas le Danois, collé à la roue de son dauphin. Lui qui n’est pas friand de ce genre de finale dangereuse n’a pas semblé endurer, en tout cas, lorsque le double vainqueur de la Grande Boucle lui a fait monter le cardio jusqu’au toit en relançant dans les pans les plus raides du mur. « C’était dur mais je suis content d’avoir suivi », a commenté modérément Vingegaard.
J’anticipe les étapes suivantes pour procéder à ce mano a mano
Mercredi, au Granon, Pogacar avait vendu sa propriété en harcelant du Jumbo-Visma. C’est la stratégie très guérilla qu’il a choisi d’embrasser jusqu’aux Champs-Élysées. « Je continuerai après, a-t-il ressassé samedi, en aucun cas en se réservant le temps de dissimuler ses arrangements. J’anticipe les étapes suivantes pour procéder à ce mano a mano. » Si ce petit jeu ne semble pas divertir le pull jaune avec acharnement, il ne le secoue pas. Est correct ? Malgré le fait qu’il considère « Pogacar un petit cran au-dessus », Sylvain Chavanel a du mal à percevoir comment il pourrait l’évincer. « Il a plus de deux minutes de retard, c’est beaucoup, coupe l’ex-patron de la France. Et les Jumbo-Visma apparaissent excessivement forts. »
Massacreur de Pouilleux
Samedi, en tout cas, la machine hollandaise a ralenti. Dès le kilomètre 5, quand Pogacar, furieux, a joué au minable massacreur en lançant un assaut, plantant une épave anonyme ; le Slovène a déploré que différents concurrents de la plateforme aient tout fait pour ne pas lui donner un coup de main. Puis, à ce moment-là, dans le dernier, où les partenaires du Danois ont été éliminés en peu de temps. Une imperfection existe donc. « Vingegaard n’est pas à l’abri d’une déception dans cet état d’esprit dans les Pyrénées, renchérit l’ancien pull jaune Pascal Lino. Il a beau avoir le groupe qu’il a, ses collègues ne le pousseront pas en montée. »
Laisse faire la course, il peut y avoir un choc
Avant de quitter Saint-Étienne, Pogacar avait mis en garde : « Que la course soit remise en question, il pourrait y avoir un choc. Ce ne sera pas vraiment aujourd’hui [samedi] pourtant il est encore temps. Il reste du temps, c’est valable. portes, pas vraiment. Deux vraies : les étapes pyrénéennes de mercredi (Peyragudes) et de jeudi (Hautacam), celle de mardi n’étant sans doute pas suffisamment précise. à l’activité, est de toute évidence prudent, avec pour résultat éventuel de se demander s’il n’allait pas « attaquer auparavant » pour tenter d’étendre le trou.
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Deux frontières jouent pour lui. L’intensité va étouffer le peloton ; 38 degrés sont au rendez-vous dimanche. C’est ce que le maillot jaune en cours garantit « en règle générale » il se sent « bien quand il fait chaud ». Néanmoins, il est bien connu que ce n’est pas du thé de son dauphin. Et après, il y a le Covid, qui fait que les EAU semblent être un groupe réduit. Après ses partenaires Vegard Stake Laengen et George Bennett, Pogacar a perdu jeudi le réalisateur Joxean Fernández Matxín. De nouveaux contrôles UCI sont réservés pour dimanche soir. Ceux de la semaine dernière étaient tous négatifs…
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