L’EMA a déclaré cette semaine qu’il serait sage de donner une quatrième dose aux personnes dont le système immunitaire est gravement affaibli, mais que davantage de preuves sont nécessaires. « Si nous voyons des données indiquant qu’une quatrième dose est nécessaire, nous devons être prêts à réagir », dit le commissaire.

La réunion vidéo a été rapidement organisée par le gouvernement français, qui a pris la présidence du Conseil de l’UE, et s’est concentrée sur la quatrième dose et l’adaptation des vaccins aux nouvelles versions. Sur Twitter, le commissaire a écrit après la réunion que la priorité devrait être de vacciner ceux qui n’ont pas encore été vaccinés. Il y en a encore un quart dans l’UE.

La Hongrie et le Danemark ont ​​déjà décidé de la quatrième dose, le Danemark a déclaré que la quatrième dose était destinée aux plus vulnérables, tandis qu’à Budapest, ils ont déclaré que la quatrième dose était accessible à tous, après avoir consulté un médecin.

Israël a été le premier au monde à introduire la quatrième dose le mois dernier. La campagne de vaccination est en cours, bien que les résultats préliminaires suggèrent que la quatrième dose n’empêche pas l’infection par l’omicron. Les pays les plus riches se sont concentrés sur l’accélération de la vaccination avec la troisième dose dans la lutte contre la propagation rapide de l’omicron, et les avis divergent sur la quatrième.

Lors de la réunion, les ministres ont également discuté de la possibilité d’un nouvel achat conjoint de vaccins, que les entreprises adaptent désormais aux nouvelles versions. L’objectif est de développer un vaccin qui protégerait contre plusieurs variantes, mais on ne sait pas encore si cela est possible et quand ce serait faisable. Selon le commissaire, il s’agit d’une priorité.

L’OMS sur la vaccination des enfants

La recommandation de vaccin pour les enfants âgés de 5 à 11 ans est intervenue après une réunion à mi-parcours du Groupe consultatif d’experts stratégiques (SAGE) sur la vaccination. L’OMS recommande une dose de 30 microgrammes pour les enfants de plus de 12 ans et de 10 microgrammes pour les enfants de 5 à 11 ans. « La tranche d’âge des enfants âgés de 5 à 11 ans se classe au dernier rang sur l’échelle de l’importance de la vaccination, à l’exception des enfants atteints de maladies associées », a déclaré le président de l’organe consultatif Alexandre Cravioto. Le panel a également recommandé que les personnes vaccinées, en priorité les personnes âgées et les professionnels de santé, reçoivent une dose de rappel quatre à six mois après la vaccination de base.