Une enquête est ouverte en France pour harcèlement en ligne à l’encontre de la boxeuse Imana Khelif

La justice française a ouvert une enquête pour harcèlement en ligne à l’encontre de la championne olympique de boxe algérienne Imana Khelif, qui a porté plainte pour harcèlement et menaces en ligne pendant les Jeux de Paris, a rapporté l’AFP. Imana Khelif était au centre d’une polémique sur le genre aux Jeux olympiques de Paris.

L’avocat de l’athlète, Nabil Boudi, a indiqué la semaine dernière que Khelifova, 25 ans, avait déposé plainte pour harcèlement en ligne. « Il faudra enquêter sur qui est derrière cette campagne misogyne, raciste et sexiste, et il faudra aussi s’attaquer à ceux qui ont encouragé ce lynchage médiatique en ligne », est convaincu l’avocat français de l’athlète algérienne.

L’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine est en charge de l’enquête, selon l’AFP.

Selon le magazine américain Variety, le milliardaire américain Elon Musk et l’auteur d’Harry Potter JK Rowling seraient cités dans la plainte de Khelif.

L’ancien président américain Trump, candidat du Parti républicain à la présidentielle de 2024, devrait également faire partie de l’enquête, écrit Variety, citant les affirmations de l’avocat.






Photo: Gulliverimage


La Fédération internationale de boxe IBA n’a pas fourni de preuves

Khelifova a remporté l’or olympique aux Jeux de Paris. En finale dans la catégorie des moins de 66 kg, elle a battu la championne du monde, la Chinoise Yang Liu. Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting, vainqueur de la catégorie des 57 kg aux Jeux de Paris, sont des boxeuses disqualifiées des championnats du monde de l’année dernière par la Fédération internationale de boxe IBA, au motif qu’elles « n’avaient pas subi de test génétique de genre ». La fédération de boxe, suspendue par le Comité international olympique (CIO) pour pratiques frauduleuses, n’a pas fourni de preuves à cet effet.

À Moko, les deux boxeuses ont été autorisées à participer à la compétition féminine aux Jeux Olympiques de cette année à Paris, car le sexe spécifié dans le passeport est utilisé comme critère d’éligibilité pour participer à la compétition féminine à Moko.

Depuis l’année dernière, en raison de la corruption, Mok n’a pas reconnu le statut d’organisation faîtière de la Fédération mondiale de boxe IBA et a pris le contrôle du tournoi olympique de boxe, qui s’est tenu à Paris.

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Christelle Bret

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