Il faudra travailler. Tu ferais mieux de t’en tenir au métier d’avocat, mais laisse cette chanson pour une fois », taquine Sœur Katra à France Prešeren, puis elle ne sert du vin qu’aux invités venus à sa fête d’anniversaire.
Je t’invite à la fête d’anniversaire. Je vous attends dans les locaux provisoires derrière le bar Dr. Fig au centre de Kranj le 3 décembre 1846 à 18 heures. Soyez habillé de manière appropriée. Ainsi, le poète France Prešeren, dont le personnage a été ressuscité à Kranj pendant de nombreuses années à plusieurs reprises par le parolier, réalisateur et acteur amateur Bojan Bešter, a été invité jeudi à son anniversaire (celui de Francet). Et nous nous sommes habillés plus près de l’année 1846, lorsque Prešeren a ouvert son cabinet d’avocat à Kranj, que d’aujourd’hui, où le célébrant est plus connu pour ses chants que pour ses procès résolus. Il y avait pas mal d’invités. Le poète champion, visiblement de bonne humeur, a laissé le protocole à son ami Matija Čop (Janez Venclj), qui fut le premier à lui apporter un recueil de poèmes d’Adam Mickiewicz en cadeau de la lointaine Lviv. « Adam écrit de bonnes chansons et la collection a de beaux graphismes avec des images de femmes. Mêmes filles fajn' », dit Čop et annonce l’actuel maire de Kranj, Boštjan Trilar, qui est fier que Prešeren ait ouvert un cabinet d’avocats directement à Kranj. « Frances, maintenant que tu as tous les papiers en ordre, tu vas devoir commencer à travailler », dit le maire, tandis que la sœur du poète Katra (Katja Kutnjak) dit : « Ici, je suis heureuse ». De Dolenjska, ils lui ont même amené son amour non partagé Julija, avocat et banquier dr. Franc Rus (Andraž Hafner) a donné pour commencer deux cents florins à un collègue. « Sur un plat, l’intérêt est très faible. » « Faites-vous un don? » « Je viens de prêter. » Le boulanger de la ville Scharabon (Bine Šarabon) a apporté son produit : « Qu’est-ce que tu en fais ? Il est vraiment cool. Non, la France, juste une échappée ». La France a eu du mal : « Ça ne descend pas, il faut le rincer. » Bien sûr, Katra ne manquait pas d’elle « mais pas trop ».
Le maître de cette musique, Tepinov Rastko, jouait du violon et le fabricant de parapluies Tomash Jenko est venu avec un cadeau inhabituel : « Félicitations au nouveau voisin. J’ai fait de mon mieux pour les bonnes relations de voisinage et je vous donne le dernier invention : un parapluie automatique. Il n’y a rien de tel dans le monde, n’ayez pas peur ». L’imprimeur de Bled, maître Janez, est venu avec sa femme avec quelques tirages de nouvelles machines de la République tchèque. Photographe Janez Puhar (Bojan Pretnar) lui a apporté le dernier light painting (photographie) avec le motif de l’église de Carniole, et Ivan Cankar est également apparu de quelque part. C’était vraiment amusant, un peu pour s’amuser, un peu pour de vrai.
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